Le dilemme dans lequel se trouvent les communautés qui gèrent l'eau en tant qu'élément de leur organisation sociale est d'autant plus complexe qu'elles se trouvent dans un monde double où, d'une part, il y a l'organisation communautaire pour exécuter les tâches permanentes, nommer leurs propres autorités et percevoir des redevances et, d'autre part, la législation nationale sur l'eau qui limite ces formes d'organisation traditionnelle, en leur déléguant la compétence exclusive pour la distribution, la garde et l'utilisation de l'eau et qui, en outre, réserve à l'État les tâches primordiales pour la gestion de l'eau.
Par conséquent, cette forme d'administration, appelée petite irrigation, qui concerne l'une des principales ressources naturelles existant dans les territoires communautaires, doit être insérée dans le droit écrit, en fournissant les conditions qui permettent, en tout état de cause, la reconnaissance de facto des droits ancestraux que les communautés ont sur l'eau ».
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)