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Get the Money!: Collected Prose (1961-1983)
Un événement monumental dans la poésie américaine, Get the Money ! rassemble les écrits en prose essentiels du poète emblématique de l'école de New York, Ted Berrigan.
"Ted Berrigan était l'un des chefs de file de l'école de New York.
Son énergie folle incarnait ce mouvement et la ville elle-même" -- John Ashbery, auteur de Self-Portrait in a Convex Mirror (Autoportrait dans un miroir convexe).
"Get the Money ! "était le mantra de Ted Berrigan pour les contrats d'écriture rémunérés qu'il acceptait pour soutenir sa carrière de poète. Ce recueil très attendu de sa prose essentielle s'appuie sur les nombreux essais, critiques, introductions et autres textes qu'il a produits pour le compte d'autrui, ainsi que sur des documents tirés de ses journaux, de ses carnets de voyage et de divers textes créatifs inclassables. Get the Money ! documente la poétique et les techniques innovantes de Berrigan, ainsi que le milieu créatif des poètes - centré autour du Poetry Project de New York - pour lesquels il a servi à la fois de nourricier et de catalyseur. Les journaux intimes des années 60, qui décrivent ses premières découvertes poétiques et ses activités de bohème à New York, figurent parmi les points forts de l'ouvrage.
L'inédit "Some Notes About 'C'", un compte-rendu de son magazine mimeo qui sert de mémoire de facto des premiers jours de la deuxième génération de l'école de New York.
Une nécrologie émouvante et prémonitoire, "Frank O'Hara mort à 40 ans".
Des "critiques" de livres consistant en des poèmes entièrement collés à partir de lignes du livre.
Des critiques d'art d'amis et de collaborateurs comme Joe Brainard, George Schneeman et Jane Freilicher.
Et ses fameux "entretiens" avec John Cage et John Ashbery, tous deux complètement inventés. Get the Money ! donne un aperçu du développement de l'esthétique de Berrigan en temps réel, alors qu'il capture l'excitation grisante de l'époque et défend les poètes et les artistes qu'il aime.
Éloge de Get the Money :
" Get the Money ! capture l'esprit de corps de la communauté particulière proche de la porte de Ted sur St Mark's Place. Ce livre de prose au style agile, teinté d'intimité, d'esprit et de perception est un ajout bienvenu au canon de la deuxième génération de l'école de New York. Ted avait souvent faim, mais il pouvait gagner quelques dollars grâce à de courtes critiques. On se promène avec Ted sur son "terrain" : L'amour, la poésie, les potins, l'art. Il dit les choses telles qu'elles sont. Il se promène dans les studios d'artistes, les galeries, les modestes maisons des poètes et dans nos cœurs" -- Anne Waldman, auteur de Trickster Feminism.
"Ted était mon mentor, mon professeur d'Amérique et de sa poésie, et je le cite souvent. C'était un génie de l'oralité et j'ai regretté de ne pas avoir écrit tout ce qu'il m'a dit. Aujourd'hui, je dispose de cette collection de journaux, d'écrits critiques sur l'art, d'aphorismes et de correspondance. C'est un portrait grandiose du poète qui a charmé toute ma génération. Ted Berrigan est vivant dans ce livre d'une manière que personne ne pouvait deviner" -- Andrei Codrescu, auteur de Too Late for Nightmares.
"C'est toujours une occasion importante lorsque nous avons une édition de la prose d'un poète. Get the Money ! nous offre une fenêtre importante sur le laboratoire de Ted Berrigan, son attitude sans connerie, sa conscience de classe, sa magnifique sentimentalité et son humour anarchique désarmant. Ce livre est ce que tout le monde pouvait espérer qu'il soit : drôle, tendre, brillant, intime, original, vivant" -- Peter Gizzi, auteur de Now It's Dark.
"La voix de Ted Berrigan m'a toujours été instantanément familière, aussi Get the Money ! ressemble-t-il moins à une expérience de lecture qu'à une longue promenade avec mon poète préféré, puis à un verre qu'on lui offrirait quelque part et qu'on laisserait parler. Les textes rassemblés ici offrent une gamme surhumaine d'inventions formelles.... La prose de Berrigan est souvent lâche et lyrique, oscillant quelque part entre le blog, l'écriture de lettres, le texto et la transcription. Sa bravoure pince-sans-rire et sa soudaine indifférence sont toujours hilarantes. Des décennies après sa mort, Berrigan reste très en avance sur son temps. Je pense que c'est Robert Creeley qui l'a le mieux exprimé : 'La cloche sonne / Ted est prêt'" -- Cedar Sigo, auteur de All This Time.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)