Note :
Les critiques de « Watching the Spring Festival » de Frank Bidart reflètent un mélange d'admiration pour son art et de critique de la complexité et de la distance émotionnelle de sa poésie. Alors que certains lecteurs se réjouissent de son exploration de thèmes tels que la mortalité et l'autoréférentialité, d'autres trouvent son travail difficile et moins accessible.
Avantages:⬤ Des thèmes engageants et qui font réfléchir, en particulier autour de la mort et de la mortalité.
⬤ Reconnu comme un maître influent de la poésie contemporaine, avec un style distinct qui inclut l'autoréférence et la forme expérimentale.
⬤ Certains poèmes, tels que « Marilyn Monroe » et le plus long « Ulanova at Forty-Six », sont appréciés pour leur profondeur et leur complexité.
⬤ Les lectures de l'auteur sont considérées comme engageantes et percutantes.
⬤ La poésie est souvent décrite comme difficile, alambiquée et émotionnellement froide, ce qui peut l'éloigner de certains lecteurs.
⬤ Une bonne connaissance des œuvres antérieures de Bidart peut être nécessaire pour apprécier pleinement ce recueil.
⬤ Certains lecteurs se sentent dépassés et « stupides » en raison de la complexité des allusions et de la nature intellectuelle de la poésie.
⬤ L'absence de typographie dominante et l'approche expérimentale peuvent décevoir les amateurs des œuvres précédentes.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
Watching the Spring Festival
Il s'agit du premier recueil de textes de Frank Bidart, son premier livre qui ne soit pas dominé par de longs poèmes. L'élaboration narrative devient vitesse et chant.
Moins embrouillés que les œuvres précédentes, moins activement violents, ces nouveaux poèmes, en concédant les finalités et les triomphes du temps, ont acquis un éclat sombre que l'on n'avait jamais vu auparavant dans la longue carrière de Bidart. La mortalité - imminente et non théorique - oblige le moi à s'interroger sur la relation entre la vie réelle vécue et ce qui était autrefois la promesse d'une transformation. Cette question se pose dans un vaste paysage.
Le livre s'ouvre sur Marilyn Monroe, suivie par le glamour de la cour impériale chinoise du huitième siècle (vu à travers les yeux de l'un des plus grands poètes chinois, Tu Fu). Au centre du livre se trouve une méditation ambitieuse sur la ballerine russe Ulanova, Giselle, et la nature de la tragédie.
Tout cela donne une nouvelle dimension et une dimension poignante à la préoccupation récurrente de Bidart concernant le besoin humain de laisser derrière lui une trace ou un emblème, un objet fabriqué qui représente, face à la mort, les possibilités de l'art. Bidart, lauréat du prix Bollingen de poésie américaine en 2007, est largement reconnu comme l'un des poètes les plus importants de son temps.
Il s'agit peut-être de son livre le plus accessible, le plus mystérieux et le plus austèrement beau.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)