Nuper Verba

Note :   (5,0 sur 5)

Nuper Verba (Kent Johnson)

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Contenu du livre :

"Les écrits de Kent Johnson, au fil des ans, nous ont donné un sens exagéré de l'inquiétude et de la moquerie, alors qu'il ravive et transforme l'art ancien de la satire, l'amenant à rire et à se déchaîner dans un nouveau siècle et un nouveau millénaire. Le grand plaisir de Nuper Verba est donc la fureur comique qu'il donne aux poèmes qui visent le présent littéraire, tout en étant conscient d'un éventail de poètes et de prétendants littéraires de la Rome antique à l'Amérique contemporaine et ailleurs. Les mots et les pensées que Johnson donne à Horace dans sa "traduction" s'adressent simultanément et parfois outrageusement aux poètes et aux guerres de poésie de notre époque. Un ajustement qui vaut la peine d'être fait" - Jérôme Rothenberg.

"Si, comme on l'a dit, le satiriste est un écrivain gaucher, l'analogie semble faite pour l'inimitable, intrépide et très nécessaire contribution de Kent Johnson - le correctif sur dix, ou plutôt sur mille, antidote aux pires excès et insincérités de la décadence et de l'arrogance de la poésie occidentale. Dans Nuper Verba - le titre latin est approprié - il s'attaque aux postures d'antagonisme de la poésie, même lorsqu'elle boit le dernier meilleur vin et se prélasse sur un canapé de bourses en décomposition. Diseur de vérité ou fou sacré, initié ou témoin, la force morale du projet de Johnson, ainsi que son humour sublime, brillent comme autant de rayons corrosifs, atteignant ici des moments de luminosité lyrique inattendus. Il n'a jamais été aussi drôle et étrangement émouvant. Refuser le consensus et mentionner l'inavouable reste la vocation du vrai poète, et la poésie de Johnson nous le rappelle, avec le beau frisson dégrisant de la véracité authentique". -Sam Riviere.

En utilisant des blagues, de vieux arguments et des absurdités, Kent Johnson fait la satire des "jeunes poètes impitoyables avec leurs petites cymbales et leurs cloches". Pourtant, la sombre irrévérence de la satire est aussi une forme d'intimité : on ne peut se moquer de ce que l'on ne connaît pas bien. Plus sérieusement, Nuper Verba nous exhorte à "faire de notre perte une chanson durable, /qui puisse s'élever au-dessus des attentions superficielles de notre clan". Prêtez donc attention à ces poèmes. Disons que la poésie est un manoir hanté ou une fête foraine monstrueuse. Là, une salle des miroirs cesse de refléter l'égoïsme fastidieux de la culture poétique et offre à la place "des moi sans fin qui reculent, de plus en plus petits, jusqu'à ce que" l'on ne puisse plus se voir. Nous savions que nous étions là, loin en arrière, mais nous étions aussi partis. C'est là, nous montre Johnson, que la poésie a vraiment le dernier mot". -Elizabeth Robinson.

"Dans la séquence centrale de Nuper Verba, 15 'Odes Horatiennes', le satiriste, analyste et parfois starter des guerres de poésie Kent Johnson revient à l'une des origines du lyrisme occidental dans des vers tour à tour barrés, à mourir de rire et délicatement touchants. Transformés à partir de leurs originaux latins et de leurs traductions anglaises antérieures, ces poèmes expriment souvent "dans mes derniers jours" le contraire du désir du satiriste : "Je veux être dulcis et non acidus, croyez-moi". Malgré toutes leurs couches autoréflexives, leurs allusions comiques, leurs démolitions incessantes du carriérisme poétique qui rencontrent les aspirations auto-ironisantes d'Horace à l'immortalité poétique, ce sont aussi des poèmes autobiographiques sur la vie, la carrière et les engagements politiques et intellectuels de Johnson. (...) Et pourtant, l'impulsion familière demeure : Oui, dites-moi que je fais partie des / Poètes' - cette démangeaison, quelque part entre l'impulsion et la conviction profonde contre toute attente, qui va d'Horace à Williams et à 'Kentuvius Maximus dans sa / Grande maison.' Ici, 'mon cœur appartient à...' et 'mon cœur appartient à...'. Ici, "mon cœur appartient à... un dieu déchiré, au visage de Janus", à la fois satire brûlante et poésie lyrique, vitupération publique et perte privée dans "l'ombre de cette tonnelle qui s'assombrit". -Alan Golding.

Autres informations sur le livre :

ISBN :9781848618572
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Éditeur :
Langue :anglais
Reliure :Broché

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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)