Note :
Les nuits comme le jour, les jours comme la nuit » de Michel Leiris est un journal des rêves qui s'étend sur quarante ans, reflétant les expériences surréalistes de l'auteur et ses interprétations poétiques des rêves. Les lecteurs apprécient la description intime des rêves comme partie intégrante de la vie créative de Leiris, les considérant comme plus qu'une évasion, mais comme une seconde vie remplie de désirs et de peurs. Le journal a été remarqué pour son approche stylistique unique, qui privilégie les récits oniriques à la poésie et à la prose traditionnelles, donnant un aperçu du mouvement surréaliste.
Avantages:⬤ Une qualité poétique riche et des entrées de rêve imaginatives.
⬤ Offre une expérience intime reliant le lecteur à la psyché de l'auteur.
⬤ Offre un aperçu du surréalisme et de la communauté artistique entourant Leiris.
⬤ Contient un contexte historique et biographique qui enrichit la compréhension de son œuvre.
⬤ L'absence d'analyse ou de commentaire peut poser problème à certains lecteurs.
⬤ Les entrées de rêves peuvent laisser perplexe et ne pas plaire à tout le monde.
⬤ Le livre peut sembler décousu en raison de la nature des rêves plutôt que d'être un récit cohérent.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
Nights as Day, Days as Night
Non fiction littéraire. Poésie. Autobiographie. Traduit du français par Richard Sieburth, avec une préface de Maurice Blanchot. Salué par Lydia Davis comme un important document littéraire et un plaisir contemporain, NUITS COMME LE JOUR, JOURS COMME LA NUIT est une chronique des rêves de Michel Leiris. Mais c'est aussi une autobiographie exceptionnelle, une vision déformée de la France du XXe siècle, un collage surréaliste, un recueil de poèmes en prose. Leiris, auteur de l'autobiographie fondatrice Manhood, bouleverse ici la frontière entre l'endormissement et l'éveil, entre l'être et le non-être. Il saisit la profonde étrangeté de l'identité du rêveur : cette créature anonyme qui se réveille la nuit pour expérimenter une version déformée de la vie éveillée.
Quel que soit le cadre (des spectacles de cirque aux maisons closes, des rues de Paris aux films muets d'Hollywood), Leiris se concentre sur l'éloignement du familier, sur le dérangement du banal. Magnifiquement traduits par Richard Sieburth, ces enregistrements de rêves se lisent souvent comme un regard extérieur sur la vie et l'époque de Leiris. Cet étranger est le rêveur, le double nocturne de Leiris, dont les incisives deviennent aussi grandes qu'une rue, qui décrit la terreur qu'il éprouve à l'idée d'être exécuté par les nazis, et qui peut dire très sérieusement : "Je suis mort". C'est une vie alternative, avec sa propre logique, ses propres paradoxes et ses propres horreurs, qui devient à la fois aliénante et intime. Avec des allusions à Kafka, Pirandello et Nerval, NUITS COMME JOURS, JOURS COMME NUIT est l'une des plus belles œuvres d'autoportrait de Leiris.
A la fois intemporelle et située dans les années et les lieux du rêve, cette collection de quarante ans de moments minuscules et bizarres et de récits plus longs et étranges montre ce qui se passe la nuit dans l'imagination débridée de l'homme très cultivé, émotif et sensuel qu'était Michel Leiris. Il s'agit de créations littéraires étranges, presque inclassables, en partie involontaires, en partie consciemment organisées, qui prennent pour matériau non seulement lui-même et ses amis, mais aussi les figures et les œuvres d'autres écrivains et artistes, et qui mélangent le réalisme et le fantastique avec, à l'occasion, un soupçon de comédie pure. Rendu dans un anglais naturel et vivant par Richard Sieburth et imprégné de son intelligence vigilante, il s'agit d'une réédition extrêmement bienvenue, à la fois document littéraire important et plaisir contemporain. --Lydia Davis, auteur de Can't and Won't.
NIGHTS AS DAY, DAYS AS NIGHT accompagne le grand ouvrage de Leiris, ses mémoires (L'Age d'homme). L'existence de ces deux livres établit une affirmation étonnante, à savoir que la vie rêvée d'une personne est aussi valable et révélatrice que les mémoires plus habituels. En fait, Leiris semble suggérer que ce n'est que lorsque l'inconscient et le conscient sont vus ensemble, et que le réseau de connexions entre la politique, la sexualité, la peur, l'exotique et le banal est reconstruit dans tout son mystère, que la personne peut commencer à être connue. Quelque part, nous commençons à voir la vie totale d'une personne, comme la vision métamorphique d'une ville de rêve paradisiaque qui revient tout au long de ce livre. C'est la Nouvelle Jérusalem surréaliste, où le rationnel et l'irrationnel se rejoignent pour produire le "point suprême", le lieu de la connaissance finale. --Lawrence R. Smith, Los Angeles Times.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)