Note :
Cet ouvrage examine en profondeur la manière dont les gouvernements ont géré les pandémies dans le passé, en mettant l'accent sur les leçons tirées (ou non tirées) des épidémies passées. Il critique les réponses politiques apportées lors des pandémies et donne un aperçu de nos échecs sociétaux et politiques dans la gestion des crises de santé publique.
Avantages:De nombreux critiques ont salué la qualité de l'ouvrage, qui est bien écrit, accessible et instructif, et qui offre une bonne perspective historique sur les pandémies et les réponses politiques. Il est abordable pour les lecteurs non spécialistes, donne à réfléchir et suscite d'importantes discussions sur la santé publique et la gouvernance. Plusieurs personnes ont trouvé qu'il s'agissait d'une ressource précieuse pour comprendre les complexités des réponses aux pandémies, en les comparant dans différents contextes historiques.
Inconvénients:Certains auteurs ont critiqué le livre en raison de préjugés et d'une perspective biaisée, en particulier l'accent mis par l'auteur sur le langage « militariste » dans le discours sur la pandémie et sur un récit orienté vers la gauche. Quelques-uns ont relevé des inexactitudes scientifiques spécifiques qui nuisent à la crédibilité générale de l'ouvrage. En outre, les sujets lourds peuvent être jugés trop sombres ou déprimants pour certains lecteurs.
(basé sur 20 avis de lecteurs)
New Pandemics, Old Politics: Two Hundred Years of War on Disease and Its Alternatives
New Pandemics, Old Politics explore la façon dont le monde moderne a adopté un scénario martial pour faire face aux menaces de maladies épidémiques, et comment cela a échoué - à plusieurs reprises. L'Europe a déclaré pour la première fois la "guerre" au choléra au XIXe siècle.
Elle n'a pas vaincu la maladie, mais elle a servi les intérêts de l'État et de l'empire. En 1918, la grippe a émergé d'une véritable guerre et a balayé le monde sans que ni la politique ni la médecine n'y parviennent. Il y a quarante ans, le sida a ébranlé la confiance de la science médicale.
Le sida est toujours présent, mais nous avons appris à vivre avec lui, principalement grâce à l'activisme communautaire et à la politique d'émancipation. Aujourd'hui, les experts en santé publique et les dirigeants politiques qui ne les ont pas écoutés s'accordent sur un point : nous devons "lutter" contre le Covid-19.
Il existe un consensus selon lequel nous devrions cibler des agents pathogènes individuels et les supprimer, plutôt que de nous attaquer aux raisons pour lesquelles nos sociétés sont si vulnérables. Soutenant que ce consensus est erroné, Alex de Waal plaide en faveur d'une nouvelle santé publique démocratique pour l'Anthropocène.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)