Note :
Le livre sur le conflit de Nomonhan offre un aperçu détaillé des opérations tactiques de l'armée japonaise au cours d'un engagement historique unique. Bien qu'il présente des thèmes qui suscitent la réflexion et enrichissent la compréhension de la bataille par le lecteur, de nombreuses critiques soulignent les problèmes liés à la qualité de la réimpression et à ses défauts d'édition.
Avantages:⬤ Contenu stimulant
⬤ offre des perspectives uniques sur une guerre rarement couverte
⬤ informations détaillées sur les tactiques japonaises et russes
⬤ bien écrit
⬤ constitue une ressource historique précieuse
⬤ bonne introduction au conflit soviéto-japonais.
⬤ Nombreux problèmes d'édition et de formatage dans la réimpression
⬤ certains textes sont difficiles à lire en raison de la mauvaise qualité de l'impression
⬤ paragraphes répétés
⬤ manque de clarté dans la transmission d'informations complexes
⬤ plusieurs cartes et illustrations sont mal reproduites
⬤ qualité inégale selon les éditions.
(basé sur 10 avis de lecteurs)
Nomonhan: Japanese-Soviet Tactical Combat, 1939
Avant la Seconde Guerre mondiale, l'Armée impériale japonaise (IJA) a élaboré une doctrine tactique offensive destinée à permettre à ses forces d'infanterie de lutter avec succès contre un ennemi supérieur, l'Union soviétique. L'efficacité de cette doctrine a été mise à l'épreuve de juin à août 1939 le long de la frontière entre la Mongolie extérieure et la Mandchourie.
Cet essai suit les opérations de combat quotidiennes du 2e bataillon du 28e régiment d'infanterie de l'IJA, de la 7e division d'infanterie, pendant une période de deux mois. Pendant cette période, le 2/28e régiment d'infanterie a été en contact permanent avec les forces combinées soviétiques. En juillet, le bataillon participe à des opérations offensives contre des unités soviétiques commandées par le général Georgi K.
Zhukov.
Lorsque la doctrine tactique japonaise échoue face à une force soviétique d'armes combinées, les Japonais se mettent sur la défensive. Les officiers japonais considèrent cependant que la doctrine défensive est de nature transitoire et ne l'adoptent que pour gagner du temps en vue d'une contre-attaque.
La doctrine défensive consiste à tenir le terrain jusqu'à la reprise des opérations offensives qui détruiront l'ennemi. Le manque de flexibilité condamne l'effort défensif japonais. Le général Joukov rassemble secrètement ses forces et, à la mi-août, utilise ses colonnes de blindés pour lancer un double enveloppement des unités japonaises statiques dans une défense de position.
Les Soviétiques encerclèrent les unités japonaises, y compris la 2/28e d'infanterie, et les survivants japonais durent se battre pour regagner les lignes amies. Le journal de guerre du 2/28e d'infanterie fournit un compte rendu vivant, jour par jour, de ses opérations de combat. Cela permet d'examiner comment les Japonais appliquaient leur doctrine tactique sur le champ de bataille.
Les Japonais tentent d'utiliser une doctrine tactique agressive pour compenser les déficiences en matériel et en équipement de leur armée. Cette approche est couronnée de succès tant que les Japonais peuvent mener des opérations offensives audacieuses.
Cependant, lorsqu'ils ont été contraints d'adopter une position défensive, les divergences entre la doctrine tactique et la réalité du champ de bataille sont devenues évidentes. Ces problèmes, applicables à toute armée, mettent en lumière les difficultés fondamentales liées à la structure des forces, aux idées préconçues sur les capacités potentielles de l'ennemi et au rôle de la doctrine dans un environnement de combat. L'examen des tactiques des petites unités est particulièrement utile pour illustrer la dynamique de la doctrine telle qu'elle s'exprime sur le champ de bataille.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)