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Naishapur and Babylon: Poems (2005-2017)
Au cours de la longue carrière de Keki Daruwalla, certaines choses sont restées inchangées : une vision verticale de l'histoire qui plonge à travers les siècles et les mythologies, une toile épique rendue dans les moindres détails et un moteur narratif qui ne s'arrête jamais. Ce qui a changé, c'est la tonalité.
Les premiers poèmes, qui dégoulinent de mépris, font place aux charmants textes de la fin, qui acceptent à contrecœur la mortalité et la fragilité. Il s'agit d'un recueil essentiel, d'un bilan, ainsi que d'une source d'enseignement et de plaisir. --Jeet Thayil.
Les verbes de Daruwalla n'ont rien perdu de leur qualité sauvage. Sa ligne poétique reste, pour l'essentiel, tendue et énergique.
Sa capacité à combiner le souffle atmosphérique et la concision, et à produire des tournures de phrases surprenantes avec un air presque désinvolte, est inchangée. Plusieurs moments de ces poèmes persistent longtemps après que l'on a refermé le livre : le vent « aiguisant son rasoir sur les pentes érodées », « les feuilles comme de vieux parchemins enveloppés dans leur crépitement », « une luciole pulsant/faible en batterie », « le trémolo à pleine gorge (des loups) ricochant dans les étendues sauvages », « les serrures enchevêtrées de roseaux et d'herbes de Shiva » et « l'élégie se déplaçant comme un lent mouvement wagnérien », pour n'en citer que quelques-uns (...). ) Vigoureux et puissants, les poèmes de Keki Daruwalla continuent de prendre leur envol...
» --Arundhathi Subramaniam.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)