Note :
Le livre offre une perspective de l'intérieur sur le reportage, en mettant particulièrement l'accent sur les défis de l'intégrité éditoriale et l'influence du gouvernement et des annonceurs. Il est considéré comme une lecture précieuse pour ceux qui s'intéressent au journalisme, malgré quelques références obsolètes.
Avantages:Offre un point de vue d'initié sur le journalisme d'information, en soulignant la dilution des articles percutants. Considéré comme informatif, passionné et motivant, avec un appel à reconnaître la corruption et l'hypocrisie.
Inconvénients:Suppose une certaine familiarité avec des sujets dépassés, ce qui le rend moins accessible aux lecteurs qui n'ont pas de connaissances préalables.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
My Times: A Memoir of Dissent
My Times est un regard critique sur le New York Times vu de l'intérieur. John Hess a travaillé au journal pendant vingt-quatre ans en tant que rédacteur, rewriter, correspondant à l'étranger, journaliste d'investigation et critique gastronomique, de New York à Paris en passant par le Moyen-Orient.
Au cours de son mandat, John Hess a côtoyé certaines des figures les plus marquantes du journalisme des cinquante dernières années, notamment Cyrus Sulzberger et son cousin Punch, A. M. Rosenthal, Seymour Hersh, Scotty Reston et Homer Bigart.
Mais il ne s'agit pas d'une vie des saints ; les journalistes, selon l'observation de Hess, produisaient le plus souvent des articles conformistes et sans ambition, et lorsqu'ils ne le faisaient pas, les rédacteurs en chef les « corrigeaient ». Il affirme que le journal a délibérément falsifié sa couverture du Viêt Nam à un moment crucial.
Il revient sur l'étroite association de la famille Sulzberger avec les dirigeants mondiaux que le journal prétendait couvrir objectivement. Plus tard, Hess montre que le Times connaissait bien mieux la jet-set que son arrière-cour négligée ; dans les années 1970, peu de gens au journal semblaient capables de reconnaître le Bronx sur une carte.
My Times ne manque pas de chaleur pour la bonne dame grise. Hess fait l'éloge de certains journalistes et rédacteurs en chef, et note que le fait de travailler pour « le journal le plus influent du monde » lui a donné une tribune pour mener diverses campagnes en faveur de la justice, dont il retrace ici quelques-unes : le feu de prairie journalistique qu'il a allumé dans le cadre du scandale des maisons de retraite de l'État de New York, son exposé des magouilles au Metropolitan Museum of Art et sa révélation de la corruption au sein de plusieurs administrations à la mairie de New York.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)