Note :
Le livre a reçu un mélange de critiques positives et critiques. Les lecteurs apprécient ses idées stimulantes et son style clair, bien que certains trouvent le contenu quelque peu dépassé et limité dans sa pertinence par rapport aux discussions contemporaines sur le multiculturalisme.
Avantages:Style bien écrit et accessible, idées stimulantes, on dirait un nouvel exemplaire et livraison dans les délais.
Inconvénients:Le contenu peut sembler dépassé, certains sujets abordés ne sont plus pertinents et les récentes controverses de l'auteur suscitent des inquiétudes.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
Loose Canons: Notes on the Culture Wars
Le multiculturalisme. Elle a fait l'objet d'articles de couverture dans Time et Newsweek, ainsi que de nombreux articles dans les journaux et les magazines américains. Il a suscité des jérémiades enflammées de la part de George Will, Dinesh D'Sousa et Roger Kimball. Il a poussé William F. Buckley à s'en prendre à Stanley Fish et Catherine Stimpson dans l'émission "Firing Line". C'est sans doute le sujet qui suscite le plus de débats en Amérique aujourd'hui, et ce à juste titre. En effet, qu'il s'agisse des tensions entre Hassidim et Afro-Américains à Crown Heights, des violentes manifestations de masse contre Moscou dans des républiques ethniques telles que l'Arménie, ou de la guerre pure et simple entre Serbes et Bosniaques dans l'ex-Yougoslavie, il est clair que le choc des cultures est un problème mondial, profondément ressenti, passionnément exprimé, toujours au bord de l'explosion violente. Des problèmes de cette ampleur encadrent inévitablement la discussion sur le "multiculturalisme" et la "diversité culturelle" dans les salles de classe américaines également.
Dans Loose Canons, l'un des plus grands critiques littéraires et culturels américains, Henry Louis Gates Jr, propose un regard large et éclairant sur cette question très controversée. Gates reconnaît que notre monde est profondément divisé par le nationalisme, le racisme et le sexisme, et affirme que le seul moyen de transcender ces divisions - de forger une culture civique qui respecte à la fois les différences et les similitudes - passe par une éducation qui respecte à la fois la diversité et les points communs de la culture humaine. Il s'agit d'un plaidoyer en faveur de la compréhension culturelle et interculturelle. (On ne peut pas comprendre le monde, observe-t-il, si l'on exclut 90 % du patrimoine culturel mondial. ) C'est dans le dernier essai de l'ouvrage, "Trading on the Margin", que ses idées s'expriment avec le plus de force. Évitant la stridence de la droite et de la gauche, Gates conclut que la société que nous avons créée ne survivra tout simplement pas sans les valeurs de tolérance, et que la tolérance culturelle n'est rien sans la compréhension culturelle.
Henry Louis Gates est l'une des personnalités les plus visibles et les plus franches de la scène universitaire. Il a fait l'objet d'un article de couverture dans le New York Times Sunday Magazine et d'un profil important dans le Boston Globe, et il est un commentateur très recherché. En tant que l'un des plus grands défenseurs des études afro-américaines aux États-Unis (il dirige le département à Harvard), il a réfléchi aux diverses significations du multiculturalisme tout au long de sa carrière professionnelle, bien avant qu'il ne devienne une controverse nationale. Ce que nous trouvons dans ces pages est donc le fruit d'années de réflexion sur la culture, le racisme et l'"identité américaine", ainsi qu'un engagement profond à élargir les horizons littéraires et culturels de tous les Américains.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)