Note :
Les mémoires de Tirzah Garwood offrent un aperçu poignant de sa vie et du cercle artistique de son époque. Il se distingue par sa franchise et sa profondeur émotionnelle, détaillant ses expériences avec son mari Eric Ravilious et ses luttes en tant qu'artiste et mère. Le style narratif, bien qu'unique, peut s'avérer difficile pour certains lecteurs.
Avantages:Récit honnête et émouvant qui donne un aperçu profond de la vie de l'auteure et de ses relations.
Inconvénients:Les mémoires sont riches en nostalgie et offrent une description vivante de la communauté d'artistes du début du 20e siècle.
(basé sur 13 avis de lecteurs)
Long Live Great Bardfield - The Autobiography of Tirzah Garwood
À l'âge de 18 ans, Tirzah Garwood est entrée à l'Eastbourne School of Art, où elle a suivi les cours d'Eric Ravilious. Au cours des quatre années suivantes, elle réalise de nombreuses gravures sur bois, qui sont largement appréciées et dont plusieurs sont exposées par la Society of Wood Engravers (Société des graveurs sur bois). Hélas, après son mariage avec Eric en 1930, elle consacre une grande partie de son temps aux tâches domestiques. En 1935, elle a eu le premier de ses trois enfants. En 1942, année où elle fut opérée d'un cancer du sein, elle écrivit son autobiographie (le soir, une fois les enfants couchés), qui vient d'être publiée sous le titre Long Live Great Bardfield : The Autobiography of Tirzah Garwood.
Dans The Wood Engravings of Tirzah Ravilious (1987), le romancier et dessinateur Robert Harling écrit : « Les multiples talents de Tirzah en tant que graveuse sur bois, artiste et dessinatrice (en particulier de papiers marbrés exquis) étaient bien connus de ses amis, mais ils ont été pratiquement anéantis par la célébrité croissante des réalisations de Ravilious. Tirzah s'en accommodait, car elle était d'une modestie rare et authentique, et une épouse et une mère dévouée, mais en ce qui concerne son travail, elle a certainement perdu. '
Au début de son autobiographie, Tirzah écrit : « J'espère, cher lecteur, que vous serez l'un de mes descendants, mais au moment où j'écris, un avion allemand tourne au-dessus de ma tête et prend des photos des dégâts causés par les raiders d'hier, me rappelant qu'il n'y a aucune certitude quant à notre survie. Si vous n'êtes pas l'un de mes descendants, tout ce que je vous demande, c'est d'aimer le pays comme je l'aime et, lorsque vous entrez dans une pièce, d'observer discrètement ses tableaux et son mobilier et de sympathiser avec les peintres et les artisans. '
Et comme l'observe sa fille Anne Ullmann dans la préface, l'écriture a sans aucun doute été thérapeutique, elle lui a permis de prendre du recul et de regarder sa vie et l'a aidée, à un moment d'adversité, à trouver un moyen d'aller de l'avant. Elle conclut : Le temps et l'honnêteté des mots de Tirzah ont fait de cet ouvrage un document d'une importance capitale. Il s'agit d'un témoignage précieux d'une femme qui était au centre d'un important groupe d'artistes et qui était elle-même une très bonne artiste. '
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)