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The Eyes of Isaac Newton
Dans son quatrième recueil de poèmes, le poète et physicien Iggy McGovern laisse l'art et la science s'entremêler dans des poèmes qui vont du domestique à l'ekphrastique, de la célébration à l'élaboration.
Avec la formalité qui le caractérise, il passe en revue toute une série de thèmes, certains familiers, d'autres moins, permettant à la fois la conversation et la collision : un hymne épistolaire à son compatriote d'Ulster Seamus Heaney emprunte une citation latine à une lettre du mathématicien irlandais William Rowan Hamilton à William Wordsworth ; les débuts de l'histoire de la révolution quantique sont décrits sous forme de tableaux ; et le chat de Schr dinger joue le rôle de guide touristique dans la fameuse boîte. L'incapacité du poète à écrire « un vrai poème d'amour » et un souvenir d'enfance de perte quasi accidentelle de la vue sont tous deux, d'une manière ou d'une autre, la faute de la science.
Et à travers tout cela, les yeux sont là, se rétrécissant, clignant, pleurant et (si les conditions sont réunies) se dilatant en trous noirs.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)