Human Tissue: A Primer of Not Knowing
Le cinquième recueil de Weyman Chan amène la poésie au laboratoire, en épissant un réseau tactile et stratifié qui est le tissu humain.
De courts poèmes lyriques explorent l'expérience personnelle et la mémoire, puis se tissent en poèmes sériels tels que "Parables for Frankenstein", qui plongent dans les conditions matérielles de l'hybridité pour construire le moi symbiotique d'un prototype d'inadapté. "Panic Room", un autre poème en série, sonde le solitaire dont l'isolement lors d'une fête prend une tournure sinistre, et "Unboxing the Clone" explore la causalité de la création, où les "êtres-traces" sont ressentis dans la chair et exprimés dans un langage familier.
Human Tissue crée un langage qui est intime tout en reconnaissant les relations avec l'environnement social. Accompagnée par les sonorités d'un erhu, la langue archaïque anglo-saxonne se heurte au chinois, et l'autocensure rencontre Faust et Judith Butler pour poser les questions vitales de l'origine. Chan nous montre comment nous nous accommodons d'histoires d'origine incertaine, de la présence de la science et de la technologie dans le corps médiatisé, et comment nous forgeons le "non-savoir" comme une manière vibrante d'être.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)