Note :
Le livre « The First Men In » d'Ed Ruggero fournit un récit détaillé et captivant des actions de la 82e division aéroportée pendant le jour J et les jours suivants en Normandie. Si de nombreuses critiques font l'éloge de sa narration vivante, de ses récits personnels et de son contenu informatif, certaines expriment leur déception quant à l'omission de personnages clés et de détails historiques.
Avantages:⬤ Un récit bien écrit et captivant
⬤ des histoires personnelles approfondies de vétérans
⬤ un excellent style descriptif qui retient l'attention des lecteurs
⬤ un bon aperçu historique du rôle de la 82e Airborne le jour J
⬤ contribue de manière significative à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale
⬤ fournit un lien personnel pour les lecteurs ayant des liens familiaux avec les événements.
⬤ Certains lecteurs estiment que des personnages historiques clés sont omis ou sous-représentés
⬤ quelques uns ont trouvé le titre trompeur car il se concentre principalement sur la 82e Airborne au lieu d'englober toutes les unités impliquées
⬤ il y a des suggestions pour plus de cartes et d'images afin d'améliorer la compréhension. En outre, le fait que l'ouvrage s'appuie sur des interviews soulève des inquiétudes quant aux perspectives manquantes en raison du décès de nombreux anciens combattants.
(basé sur 21 avis de lecteurs)
The First Men in: US Paratroopers and the Fight to Save D-Day
Sur les quelque 15 000 parachutistes alliés largués en France à J-14 (deux semaines avant le jour J), seul un régiment - les 3 000 hommes du 505e régiment d'infanterie parachutiste - avait été testé au combat, et c'est à lui que fut confiée la mission la plus difficile. Pendant quelques jours critiques, alors que le sort de l'Europe occupée était en jeu, ces soldats ont tenu bon face à des assauts sauvages. Ce faisant, ils ont changé le cours de la Seconde Guerre mondiale.
Quelques heures après leur débarquement en Normandie, les parachutistes du 505e régiment d'infanterie parachutiste se sont rassemblés dans les champs sombres à l'extérieur de l'église Sainte-Mère et se sont rapidement dirigés vers la périphérie de la ville. Un civil français leur indique les positions allemandes et, dans une attaque éclair, les GI's libèrent la première ville d'Europe, plantant le drapeau américain sur le toit de l'hôtel de ville.
Peu après le lever du jour, les commandants alliés furent choqués d'apprendre que le 505 était le seul des six régiments de parachutistes américains à avoir atteint sa cible. L'église Sainte-Mère étant la porte d'entrée d'Utah Beach, le régiment, qui se battait désormais pratiquement seul, s'est retranché dans l'attente des contre-attaques allemandes qui ne manqueraient pas de suivre. Le colonel Bill Ekman et ses hommes tenaient un terrain critique : la moitié de la force d'invasion américaine devait passer par cette zone, et cela ne serait possible que si les 505 tenaient Sainte-Mère-Église. C'était un défi presque inimaginable : à dix heures ce matin-là, les attaques allemandes commencèrent, et au début de l'après-midi, les colonnes blindées ennemies frappaient les lignes GI depuis trois directions pour tenter d'atteindre les plages vulnérables du débarquement.
Malgré de lourdes pertes, le 505 contrôlait toujours l'église de Sainte-Mère le 8 juin, lorsqu'il fut relevé par des unités venues de l'autre côté de la plage. Lorsque leurs remplaçants non aguerris faiblissent, les commandants américains demandent aux parachutistes épuisés de rester au combat et de mener la série d'assauts terrestres qui assureront l'invasion. Une seule unité, une poignée d'hommes, a contribué à changer le cours de l'une des batailles les plus importantes de la guerre.
--Carlo D'Este, auteur de Eisenhower : Une vie de soldat et Patton : Un génie de la guerre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)