Note :
Ce livre propose une exploration approfondie de la culture chiite et de l'importance de l'événement historique de Karbala, en mettant l'accent sur son impact sur la société iranienne et les mouvements politiques. Il met en évidence l'interconnexion profonde entre la religion et la gouvernance dans l'islam chiite et les pratiques culturelles profondes qui découlent des tragédies historiques, en particulier le martyre de Husayn.
Avantages:L'ouvrage est salué pour son caractère révélateur et instructif, offrant une analyse détaillée de la relation entre les pratiques religieuses chiites et l'histoire politique iranienne. Il apporte une nouvelle perspective sur la signification de la tragédie de Karbala et comprend une riche discussion sur les pratiques culturelles, en particulier la T'aziyya, et son évolution. L'auteur est un professeur bien informé, ce qui renforce la crédibilité du contenu.
Inconvénients:Certaines critiques suggèrent que si le livre couvre des aspects importants de la tragédie de Karbala, il se concentre peut-être trop sur les pratiques culturelles telles que la T'aziyya et les drames de rue plutôt que sur les implications philosophiques plus profondes de la tragédie. Il semble également que le livre puisse être considéré comme trop académique ou trop dense pour des lecteurs occasionnels.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Martyrs of Karbala: Shi'i Symbols and Rituals in Modern Iran
Cette étude novatrice examine les modèles d'évolution des symboles et des rituels chiites au cours des deux derniers siècles afin de révéler comment la modernisation a influencé la culture sociétale, politique et religieuse de l'Iran. Les chiites, qui soutiennent la progéniture du prophète Mohammad comme ses successeurs en opposition à la tradition du califat sunnite, représentent 10 à 15 % de la population musulmane mondiale, dont environ la moitié vit en Iran. Tout au long de l'histoire du Moyen-Orient islamique, les sunnites ont été associés à l'État et à l'élite dirigeante, tandis que les chiites ont le plus souvent représenté l'opposition politique et ont bénéficié d'un large soutien de la part des masses. Les symboles et rituels de Moharram commémorent la bataille de Karbala en 680 de notre ère, au cours de laquelle le petit-fils du prophète Mohammad, Hoseyn, et la plupart de sa famille et de ses partisans ont été massacrés par les troupes du calife omeyyade Yazid.
Les symboles et les rituels de Moharram comptent parmi les aspects les plus répandus et les plus populaires de la culture et de la société iraniennes. Ce livre retrace les modèles de continuité et de changement des symboles et rituels de Moharram dans trois aspects de la vie iranienne : l'importance de ces rituels dans la promotion des liens sociaux, du statut, des identités et des idéaux.
La manière dont les trois principaux régimes successifs (Qujars, Pahlavis et République islamique) ont utilisé ces rituels pour promouvoir leur légitimité ou les ont supprimés parce qu'ils les considéraient comme une menace politique potentielle.
Et l'utilisation du symbolisme de Moharram par des groupes d'opposition désireux de renverser le régime.
Alors que les modèles de patronage gouvernemental ont été radicalement discontinus au cours des deux derniers siècles, les rôles de ces rituels dans la société et la culture populaires ont été relativement continus ou ont évolué indépendamment de l'État. L'utilisation politique des rituels modernes et le symbolisme durable des récits de Karbala se poursuivent aujourd'hui.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)