China Hands and Old Cantons: Britons and the Middle Kingdom
Les premières rencontres entre la Grande-Bretagne et la Chine sont surtout connues pour avoir déclenché la première guerre de l'opium.
Mais elles ont également produit d'énormes archives d'écrits rédigés par des Britanniques ayant séjourné en Chine. Frustrés par les restrictions imposées par les dirigeants mandchous de l'empire Qing et incapables de vivre ou de voyager ailleurs qu'à Canton et Macao, ces diplomates, commerçants, missionnaires, voyageurs et officiers militaires ont consacré des milliers de pages à la compréhension de la Chine, de son peuple et de sa civilisation.
Dans China Hands and Old Cantons, John M. Carroll s'appuie sur cette mine de mémoires, d'études ethnographiques, de récits de voyage, de récits d'actions militaires, de traductions et d'articles de journaux pour retracer les points de vue variés et souvent réfléchis des Britanniques sur la Chine, bien avant que quiconque n'envisage d'entrer en guerre. Ils discutaient de presque tout ce qu'ils voyaient et spéculaient sur ce qu'ils ne pouvaient pas voir, notamment sur la taille de l'énorme population chinoise, l'ampleur de l'infanticide, les origines et la pratique du bandage des pieds, ainsi que la légalité et la moralité du commerce de l'opium.
Ils affirmaient que seuls ceux qui avaient été sur place pouvaient vraiment comprendre l'Empire du Milieu et que leur expérience de première main leur donnait, ainsi qu'à leurs publications, un avantage sur ceux de Grande-Bretagne et d'ailleurs. Carroll fait revivre une période déterminante des relations anglo-chinoises, qui tournaient autour du thé et de l'opium, à travers les mots de ceux qui l'ont vécue intimement.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)