Note :
Cet ouvrage présente une collection complète de perspectives scientifiques sur les expériences autochtones dans les zones urbaines d'Amérique du Nord, en mettant l'accent sur les villes des Prairies, en particulier Winnipeg. Il met l'accent sur les expériences urbaines des peuples autochtones, qui sont souvent négligées au profit des récits traditionnels sur les réserves. Bien qu'il relie efficacement ces expériences à des thèmes plus larges des études indigènes, l'ouvrage pourrait bénéficier d'une plus grande diversité géographique et de la représentation d'autres villes américaines.
Avantages:⬤ Il met l'accent sur les expériences urbaines autochtones, remettant en question les récits traditionnels centrés sur les réserves.
⬤ Établit des liens avec des thèmes plus larges dans les études autochtones et urbaines.
⬤ Il s'agit d'une solide collection d'universitaires, principalement originaires du nord de la frontière canado-américaine.
⬤ Dominance de Winnipeg dans les discussions, avec une représentation limitée d'autres villes américaines.
⬤ Un manque de diversité disciplinaire, reposant principalement sur des approches humanistes avec une inclusion minimale des sciences sociales telles que la géographie et la sociologie.
⬤ Les villes américaines importantes cartographiées dans le livre ne sont pas représentées de manière adéquate dans le texte.
(basé sur 1 avis de lecteurs)
Settler City Limits: Indigenous Resurgence and Colonial Violence in the Urban Prairie West
Si des villes comme Winnipeg, Minneapolis, Saskatoon, Rapid City, Edmonton, Missoula, Regina et Tulsa sont des lieux où la marginalisation des autochtones a été la plus aiguë, elles sont aussi depuis longtemps des lieux de création d'espaces autochtones et de résistance au colonialisme de peuplement.
Bien que ces villes aient été dénigrées comme étant "ordinaires" ou banales dans la littérature urbaine générale, elles constituent des sites exceptionnels pour étudier la résurgence autochtone. Les centres urbains des plaines continentales ont accueilli des coopératives de logement et d'alimentation, des agences de services sociaux et des écoles indigènes.
L'American Indian Movement s'est développé à Minneapolis en 1968, et Idle No More a vu le jour à Saskatoon en 2013. Les éditeurs et les auteurs de Settler City Limits, à la fois autochtones et colons, traitent des luttes urbaines impliquant les peuples Anishinaabek, Cree, Creek, Dakota, Flathead, Lakota et Mtis. Collectivement, ces études montrent comment les populations autochtones de la ville résistent aux processus continus de dépossession coloniale et créent des espaces pour elles-mêmes et leurs familles.
À la croisée des études indigènes, des études coloniales, des études urbaines, de la géographie et de la sociologie, cet ouvrage examine comment les conditions historiques et politiques du colonialisme de peuplement ont façonné le développement urbain dans les Prairies canadiennes et les Plaines américaines. Les limites des villes colonisées font des villes des espaces et des lieux indigènes, à la fois en termes de géographie historique des régions dans lesquelles elles s'inscrivent et en ce qui concerne les luttes en cours pour la terre, la vie et l'autodétermination.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)