Note :
Ce livre propose une analyse complète des cultes romains anciens associés aux lares, révélant des informations sur les pratiques domestiques romaines et leur signification culturelle. L'auteur, Harriet Flower, est louée pour son écriture captivante et ses recherches approfondies. Bien que très instructif et solidement étayé sur le plan académique, cet ouvrage risque de ne pas trouver d'écho auprès des lecteurs à la recherche d'une compréhension spirituelle des sujets abordés.
Avantages:⬤ Analyse approfondie et perspicace
⬤ s'appuie sur une variété de sources
⬤ convient aux lecteurs intéressés par la société romaine antique
⬤ livraison claire et concise
⬤ l'auteur est réputé dans le domaine.
⬤ Ne convient pas aux historiens occasionnels
⬤ il est recommandé d'avoir une bonne connaissance de l'histoire romaine ancienne
⬤ certains lecteurs estiment que l'auteur n'a pas une compréhension profonde de la spiritualité
⬤ peut laisser les lecteurs sur leur faim en ce qui concerne certains sujets.
(basé sur 7 avis de lecteurs)
The Dancing Lares and the Serpent in the Garden: Religion at the Roman Street Corner
Les dieux les plus répandus dans la Rome antique n'étaient pas associés à une mythologie traditionnelle et leur culte n'était pas organisé par les élites. Dans tout le monde romain, les coins de rue des quartiers, les limites des fermes et les foyers des maisons abritaient de petits sanctuaires dédiés aux lares bien-aimés, une paire de petits dieux joyeux et dansants. Ces sanctuaires étaient entretenus principalement par des Romains ordinaires, et souvent par des esclaves et des affranchis, pour qui le culte des lares constituait un rôle public unique. Dans cet ouvrage complet et richement illustré, le premier à se concentrer sur les lares, Harriet Flower offre un compte rendu original et frappant de ces dieux et une nouvelle façon de comprendre l'expérience vécue de la religion romaine de tous les jours.
En rassemblant un large éventail de preuves, Flower propose une nouvelle interprétation de la nature très controversée des lares. Elle soutient qu'ils ne sont pas les esprits des morts, comme beaucoup l'ont affirmé, mais plutôt des protecteurs bienveillants, des dieux du lieu, en particulier de la maison et du voisinage, et du voyage. Elle examine les rituels en l'honneur des lares, leurs lieux de culte et leur iconographie, ainsi que la signification des serpents souvent représentés aux côtés des lares dans les peintures de jardins. Elle s'intéresse également à la Compitalia, une fête de quartier populaire organisée au milieu de l'hiver en l'honneur des lares, et décrit comment sa politique a joué un rôle clé dans la montée de la violence à Rome dans les années 60 et 50 avant J.-C., ainsi que dans les efforts d'Auguste pour atteindre les gens ordinaires vivant dans les quartiers locaux de la ville.
Il s'agit d'un réexamen des dieux apparemment humbles qui occupaient une place centrale dans le monde religieux des Romains. Il s'agit également du premier compte rendu important sur l'ensemble des cultes rendus aux lares dans les maisons, les quartiers et les temples de la Rome antique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)