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Imperial Plots: Women, Land, and the Spadework of British Colonialism on the Canadian Prairies
L'ouvrage de Sarah Carter intitulé "Imperial Plots : Women, Land, and the Spade-work of British Colonialism on the Canadian Prairies" de Sarah Carter examine les objectifs, les aspirations et les défis rencontrés par les femmes à la recherche de leurs propres terres.
Les partisans des homesteaders britanniques soutenaient qu'elles contribueraient au "travail de bêche" de l'Empire grâce à leurs parcelles impériales, en remplaçant les colons étrangers et en soulageant la Grande-Bretagne de ses femmes "excédentaires". Pourtant, jusqu'au vingtième siècle, l'idée que les femmes puissent ou doivent pratiquer l'agriculture a suscité une opposition persistante : Les femmes britanniques devaient être des exemples d'une féminité blanche idéalisée, et non travailler dans les champs.
Au Canada, les débats passionnés sur les agricultrices ont abordé des questions d'ethnicité, de race, de sexe, de classe et de nation. Malgré les obstacles juridiques et culturels et la discrimination, les femmes britanniques ont acquis des terres en tant que propriétaires terriens, agricultrices, éleveuses et spéculatrices dans les prairies canadiennes. Elles ont participé au projet de dépossession des peuples indigènes.
Leur complicité était toutefois ambiguë et limitée, car elles étaient exclues du pouvoir et des privilèges de leurs homologues masculins. Imperial Plots dépeint les agricultrices et les éleveuses des Prairies, depuis les agricultrices indigènes des Plaines jusqu'à l'ensemble des femmes qui ont décidé de travailler la terre dans les premières décennies du XXe siècle.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)