Note :
Le livre « The Men in My Life » de Vivian Gornick propose une collection d'essais critiques et biographiques qui explorent les faiblesses personnelles de divers écrivains masculins, illustrant la manière dont ces faiblesses ont influencé leur littérature et leurs relations. L'approche empathique de Gornick pour comprendre ces auteurs est louée, bien que certains personnages soient critiqués pour leur vision limitée du monde.
Avantages:⬤ Des essais qui donnent à réfléchir et qui permettent de mieux comprendre les luttes personnelles des auteurs masculins
⬤ un style d'écriture engageant
⬤ des portraits bien développés des écrivains et de leurs défauts
⬤ l'empathie de Gornick pour ses sujets transparaît
⬤ encourage les lecteurs à explorer les liens entre la littérature, le genre et la société.
⬤ Certaines critiques peuvent sembler trop générales
⬤ l'empathie affichée n'est pas constante pour tous les sujets
⬤ certains essais peuvent manquer de l'engagement émotionnel que l'on trouve dans les articles sur les auteurs préférés de Gornick, ce qui rend le récit moins convaincant pour certains lecteurs.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
The Men in My Life
(Gornick sur V.S. Naipaul, James Baldwin, George Gissing, Randall Jarrell, H.G. Wells, Loren Eiseley, Allen Ginsberg, Hayden Carruth, Saul Bellow et Philip Roth et sur la relation intime entre les dommages émotionnels et la grande littérature).
Vivian Gornick, l'une de nos meilleures critiques, a abordé le thème de l'amour et du mariage dans son dernier recueil d'essais, The End of the Novel of Love, finaliste du National Book Critics Circle Award. Dans ce nouveau recueil, elle s'intéresse à un autre grand thème de la littérature : la lutte pour un semblant de liberté intérieure. Selon elle, la grande littérature n'est pas le témoignage d'une réussite, mais d'un effort.
Gornick, qui s'est imposée comme un écrivain majeur au cours du mouvement féministe de la deuxième vague, s'est rendu compte que "l'idéologie seule ne pouvait purger l'individu du doute pathologique qui semblait être le droit de naissance amer de chaque femme". Ou, comme l'a dit Anton Tchekhov de façon si mémorable : "Les autres ont fait de moi une esclave, mais je dois extraire l'esclave de moi-même, goutte à goutte". Il est peut-être surprenant que Gornick ait trouvé une inspiration particulière pour ce défi dans l'œuvre d'écrivains masculins - talentueux, mais enfermés dans une rage perpétuelle, le doute de soi ou l'exil social. C'est auprès de ces hommes, qui avaient infiniment plus de liberté de faire et d'être que les femmes n'en ont jamais eu, qu'elle a appris ce que signifiait vraiment lutter contre les démons. Dans les essais rassemblés ici, elle explore les œuvres de V. S. Naipaul, James Baldwin, George Gissing, Randall Jarrell, H. G. Wells, Loren Eiseley, Allen Ginsberg, Hayden Carruth, Saul Bellow et Philip Roth. Tout au long du livre, Gornick est à son meilleur : elle interprète la relation intime entre les dommages émotionnels, l'histoire sociale et la grande littérature.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)