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Bloodflowers: Rotimi Fani-Kayode, Photography, and the 1980s
Dans Bloodflowers, W. Ian Bourland examine la photographie de Rotimi Fani-Kayode (1955-1989), dont l'art est une pierre de touche des débats culturels entourant les questions de genre et d'homosexualité, de race et de diaspora, d'esthétique et de politique, ainsi que l'héritage durable de l'esclavage et du colonialisme.
Né au Nigeria, Fani-Kayode s'est déplacé entre les mondes artistiques et culturels de Washington, D.C., New York et Londres, où il a produit la majeure partie de ses photographies provocantes, souvent surréalistes et homoérotiques, d'hommes noirs. Bourland situe l'œuvre de Fani-Kayode dans une période de transition globale et retrace la manière dont elle illustre et répond à de profonds changements sociaux, culturels et politiques.
Outre ses analyses formelles des portraits de Fani-Kayode, Bourland souligne l'influence importante que le surréalisme, le néoromantisme, la religion yoruba, la crise du sida, le cinéma expérimental, la culture loft, la musique house et punk ont eue sur l'œuvre de Fani-Kayode. Ce faisant, Bourland offre de nouvelles perspectives sur un artiste essentiel dont la brève carrière continue de résonner d'une profonde signification esthétique et sociale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)