Note :
L'ouvrage est très apprécié pour son contenu bien informé et captivant sur la piraterie, présentant des arguments solides et une perspective académique qui se démarque des représentations populaires. Les lecteurs apprécient l'expertise de l'auteur, même si certains expriment le souhait que l'ouvrage se concentre davantage sur des sujets spécifiques, tels que les femmes pirates notables.
Avantages:⬤ Style d'écriture attrayant
⬤ auteur bien informé
⬤ arguments académiques solides
⬤ utilisation complète des sources primaires
⬤ approfondissement des travaux précédents
⬤ sujet agréable.
⬤ Prix élevé
⬤ manque de citations détaillées des sources primaires
⬤ couverture limitée des femmes pirates
⬤ certains lecteurs ont estimé que l'ouvrage ne répondait pas à leurs attentes.
(basé sur 4 avis de lecteurs)
Women and English Piracy, 1540-1720: Partners and Victims of Crime
La piraterie a été l'une des activités criminelles les plus sexuées au début de la période moderne. En tant que forme d'entreprise maritime et de criminalité organisée, elle a attiré des milliers de recrues masculines dont l'aventure a pris une dimension mondiale au fur et à mesure que l'activité pirate se répandait sur les océans et les mers du monde.
Parallèlement, la piraterie a affecté la vie des femmes de diverses manières. Adoptant une nouvelle approche du sujet, cette étude explore les relations et les contacts entre les femmes et les pirates au cours d'une période prolongée d'activités intenses et changeantes. S'appuyant sur un large éventail de preuves et sur des modèles d'activité anglais et anglo-américains, elle soutient que le soutien des femmes qui recevaient et entretenaient les navires était vital pour la persistance de la piraterie autour des îles britanniques, au moins jusqu'au début du XVIIe siècle.
L'émergence de la prédation à longue distance et mondialisée a eu des conséquences considérables sur l'action des femmes.
Dans l'Amérique coloniale, les femmes ont continué à jouer un rôle dans les réseaux de soutien aux groupes mixtes de pirates et d'explorateurs des mers. Dans le même temps, ces groupes de prédateurs ont établi des contacts avec des femmes d'origines diverses dans les Caraïbes et l'océan Indien.
Ainsi, l'agence féminine faisait partie de l'infrastructure économique et sociale qui soutenait l'entreprise maritime dont la légalité était contestée. Mais elle a coexisté avec la victimisation des femmes par les pirates, y compris les corsaires barbaresques. Comme le montre cette étude, l'interaction entre l'action et la victimisation s'est manifestée dans une campagne de pétition qui a remis en question la perception masculine du statut de victime des femmes.
Dans ce contexte, le livre examine également le rôle d'un petit nombre de femmes pirates, y compris les vies de Mary Read et Ann Bonny, tout en abordant la question plus large du recrutement limité des femmes dans la piraterie. JOHN C. APPLEBY est maître de conférences en histoire à la Liverpool Hope University.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)