Les fardeaux de la perfection : L'éthique et la lecture dans la littérature britannique du XIXe siècle

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Les fardeaux de la perfection : L'éthique et la lecture dans la littérature britannique du XIXe siècle (H. Miller Andrew)

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Titre original :

The Burdens of Perfection: On Ethics and Reading in Nineteenth-Century British Literature

Contenu du livre :

"Dans certains états d'esprit, ou pour certaines personnes, le désir de s'améliorer peut sembler si naturel qu'il en devient banal. Dans notre culture, cette impulsion est tellement présente qu'elle peut colorer nos pensées et façonner nos actions sans que l'on s'en aperçoive vraiment. Mais dans d'autres humeurs, ou pour d'autres personnes, ce désir ardent devient trop visible, et ses exigences écrasantes. Il peut alors conduire à une attention insomniaque envers nous-mêmes, à une évaluation désolante de ce que nous avons été et de ce que nous sommes" - extrait de The Burdens of Perfection.

Au cours des dernières décennies, la critique littéraire a plutôt fui les discussions sur la psychologie morale, et ce pour de bonnes raisons. Qui ne voudrait pas fuir le moralisme tatillon auquel elle est si facilement associée - portante, pieuse, sans humour ? Mais en nous protégeant de tels destins, notre fuite a eu son prix, car nous avons perdu les concepts nécessaires pour reconnaître et évaluer une grande partie de ce qui distinguait la littérature britannique du dix-neuvième siècle. Cette littérature était inéluctablement orientée vers l'éthique, et faire comme si ce n'était pas le cas revient à ignorer une grande partie de ce que ces textes ont à offrir et, dans cette mesure, à rendre moins raisonnable le désir de les étudier plutôt que d'autres documents de l'époque, ou d'autres époques.

Telles sont les intuitions qui animent The Burdens of Perfection, une étude sur le perfectionnisme moral dans la culture britannique du XIXe siècle. En lisant les essayistes (Mill, Arnold, Carlyle), les poètes (Browning et Tennyson) et surtout les romanciers (Austen, Dickens, Eliot et James) de cette période, Andrew H. Miller apporte une réponse approfondie à la contribution de Stanley Cavell à l'éthique et à la philosophie de l'esprit. Ce faisant, Miller propose une nouvelle façon de percevoir les Victoriens et les traces persistantes que leurs quêtes d'amélioration ont laissées sur les lecteurs.

Autres informations sur le livre :

ISBN :9780801477188
Auteur :
Éditeur :
Langue :anglais
Reliure :Broché
Année de publication :2010
Nombre de pages :280

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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)