Note :
Artificial Hells » de Claire Bishop est un examen critique de la pratique sociale de l'art, avec un aperçu historique et des commentaires sur les pratiques contemporaines. Le livre a reçu un accueil mitigé, soulignant sa nature informative et sa critique de l'art participatif, tout en notant des faiblesses dans sa structure et certains biais dans la perspective.
Avantages:Le livre est très instructif, il fournit un contexte historique approfondi et une critique de la pratique sociale de l'art. De nombreux lecteurs l'ont trouvé utile à des fins académiques, facilitant les discussions sur l'art et le traumatisme. Il améliore la compréhension de l'art participatif et a été salué pour son analyse détaillée et la clarté de ses arguments.
Inconvénients:Les critiques soulignent les problèmes liés à l'introduction et aux premiers chapitres du livre, qui sont considérés comme problématiques et trop critiques. Certains trouvent le style d'écriture trop direct ou journalistique plutôt qu'académique. Les lecteurs ont noté une redondance dans les exemples et ont perçu des préjugés favorisant l'art socialement engagé tout en diminuant la complexité d'autres œuvres. En outre, la version Kindle présente des problèmes techniques qui entravent son accessibilité.
(basé sur 13 avis de lecteurs)
Artificial Hells: Participatory Art and the Politics of Spectatorship
Cette critique acerbe de l'art participatif, de son développement à ses ambitions politiques, est "un titre essentiel pour les chercheurs et les étudiants en histoire de l'art contemporain, ainsi que pour tous ceux qui se sont dit : "Ça, c'est de l'art ! ou "C'est ça l'art ? ( Library Journal )
Depuis les années 1990, les critiques et les conservateurs ont largement accepté l'idée que l'art participatif est l'art politique par excellence : en encourageant un public à participer, un artiste peut promouvoir de nouvelles relations sociales émancipatrices. Dans le monde entier, les défenseurs de cette forme d'expression sont nombreux, qu'il s'agisse d'historiens de l'art comme Grant Kester, de conservateurs comme Nicolas Bourriaud et Nato Thompson, ou de théoriciens de la performance comme Shannon Jackson.
Artificial Hells est le premier aperçu historique et théorique de l'art participatif socialement engagé, connu aux États-Unis sous le nom de "pratique sociale". Claire Bishop suit la trajectoire de l'art du XXe siècle et examine les moments clés du développement d'une esthétique participative. Cet itinéraire aborde le futurisme et Dada.
L'Internationale Situationniste.
Les happenings en Europe de l'Est, en Argentine et à Paris.
Le mouvement artistique communautaire des années 1970.
et le groupe de placement d'artistes. Il se termine par une discussion sur les projets éducatifs à long terme d'artistes contemporains tels que Thomas Hirschhorn, Tania Bruguera, Pawel Althamer et Paul Chan.
Depuis son essai controversé paru dans Artforum en 2006, Claire Bishop est l'une des rares à remettre en question les ambitions politiques et esthétiques de l'art participatif. Dans Artificial Hells, elle ne se contente pas d'examiner les prétentions émancipatrices de ces projets, mais propose également une alternative aux critères éthiques (plutôt qu'artistiques) auxquels ces œuvres d'art sont soumises. Artificial Hells appelle à une approche moins prescriptive de l'art et de la politique, et à des formes plus convaincantes, troublantes et audacieuses d'art et de critique participatifs.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)