Note :
Les critiques de « Les droits de l'homme » de Thomas Paine soulignent son importance en tant que traité philosophique et politique prônant les droits individuels et les responsabilités du gouvernement. Les critiques louent son éloquence et sa pertinence dans les discussions contemporaines sur la liberté, la démocratie et la gouvernance. Cependant, certains ont trouvé le livre long et parfois dépassé dans ses recommandations spécifiques, notamment en ce qui concerne le contexte politique de l'époque de Paine.
Avantages:⬤ Considéré comme une lecture essentielle pour comprendre les droits et la liberté.
⬤ Écrit avec éloquence et source d'inspiration.
⬤ Fournit un contexte historique pour les questions politiques contemporaines.
⬤ Utile pour les étudiants en théorie politique.
⬤ Met en évidence la relation entre le gouvernement et les gouvernés.
⬤ Une contribution précieuse aux discussions sur la démocratie et les droits des citoyens.
⬤ Certaines parties du livre semblent dépassées ou non pertinentes pour les lecteurs d'aujourd'hui.
⬤ La seconde moitié du livre est critiquée pour ses vœux pieux et son manque d'applicabilité.
⬤ Les passages trop longs et les phrases qui tournent en rond peuvent être fastidieux.
⬤ Le langage complexe et les références historiques peuvent rendre le livre difficile à suivre pour certains lecteurs.
⬤ Les critiques de systèmes politiques spécifiques peuvent sembler trop détaillées ou ennuyeuses.
(basé sur 191 avis de lecteurs)
The Rights of Man
Les droits de l'homme (1791), un livre de Thomas Paine comprenant 31 articles, affirme que la révolution politique populaire est permise lorsqu'un gouvernement ne protège pas les droits naturels de son peuple. En s'appuyant sur ces points, il défend la Révolution française contre l'attaque d'Edmund Burke dans Réflexions sur la révolution en France (1790). Paine était un fervent partisan de la Révolution française qui a débuté en 1789 ; il s'est rendu en France l'année suivante.
De nombreux penseurs anglais la soutiennent, dont Richard Price, qui lance la controverse sur la révolution avec son sermon et son pamphlet établissant des parallèles favorables entre la Glorieuse Révolution de 1688 et la Révolution française. L'intellectuel conservateur Edmund Burke a répondu par une attaque contre-révolutionnaire intitulée Réflexions sur la révolution en France (1790), qui a fortement séduit la classe terrienne et s'est vendue à 30 000 exemplaires. 3) Les droits de l'homme de Paine ont été imprimés par Joseph Johnson pour publication le 21 février 1791, puis retirés par crainte de poursuites judiciaires. J. S. Jordan a pris le relais et l'a publié le 16 mars. Le livre de 90 000 mots est paru le 13 mars, soit trois semaines plus tard que prévu. Il s'est vendu à un million d'exemplaires et a été "lu avec empressement par les réformateurs, les dissidents protestants, les démocrates, les artisans londoniens et les ouvriers qualifiés du nouveau nord industriel". Paine soutient que les intérêts du monarque et de son peuple sont unis et insiste sur le fait que la Révolution française doit être comprise comme une attaque contre les principes despotiques de la monarchie française, et non contre le roi lui-même, et il prend la Bastille, la principale prison de Paris, pour symboliser le despotisme qui a été renversé.
Les droits de l'homme trouvent leur origine dans la nature ; ils ne peuvent donc pas être accordés par le biais d'une charte politique, car cela implique que les droits sont légalement révocables et qu'il s'agirait donc de privilèges : C'est une perversion des termes que de dire qu'une charte donne des droits. C'est une perversion des termes que de dire qu'une charte donne des droits. Elle a un effet contraire, celui de retirer des droits. Les droits sont inhérents à tous les habitants ; mais les chartes, en annulant ces droits dans la majorité, laissent le droit, par exclusion, entre les mains de quelques-uns... Elles sont donc des instruments d'injustice... Le fait est donc que les individus eux-mêmes, chacun dans son droit personnel et souverain, ont conclu un contrat entre eux pour produire un gouvernement : et c'est le seul mode selon lequel les gouvernements ont le droit de naître, et le seul principe selon lequel ils ont le droit d'exister. Le seul but du gouvernement est de sauvegarder l'individu et ses droits inhérents et inaliénables ; toute institution sociétale qui ne profite pas à la nation est illégitime - en particulier la monarchie et l'aristocratie. La perspicacité du livre découle du siècle des Lumières, en particulier du Second traité de gouvernement de John Locke. Le développement plus complet de cette position semble avoir été élaboré un soir en France après une soirée passée avec Thomas Jefferson, et peut-être Lafayette, à discuter d'un pamphlet du conservateur de Philadelphie James Wilson sur le projet de constitution fédérale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)