Note :
Ce livre propose une exploration informative et bien documentée d'un cas critique de la Cour suprême des États-Unis concernant les droits sur l'eau entre États, en mettant en lumière les contextes historiques et la dynamique politique de la Cour. Il met en lumière les guerres de l'eau du début du XXe siècle et souligne l'actualité de ces questions face aux pénuries d'eau et à la sécheresse.
Avantages:⬤ Bien documenté et instructif
⬤ récit captivant de personnages historiques et de leurs relations
⬤ aborde des thèmes importants tels que la partialité et le pouvoir judiciaire
⬤ donne un aperçu du contexte historique de la concurrence pour les ressources en eau
⬤ n'a pas peur d'aborder des questions compliquées sans se cacher derrière des intérêts particuliers.
Peut ne plaire qu'à ceux qui s'intéressent particulièrement à l'histoire de l'Ouest américain ou aux procédures judiciaires ; peut être un peu dense pour les lecteurs qui ne sont pas familiers avec le jargon juridique ou historique.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Western Water Rights and the U.S. Supreme Court
Explorant l'histoire peu connue de la doctrine juridique de l'appropriation prioritaire - "le premier dans le temps est le premier dans le droit" - utilisée pour répartir les ressources en eau dans l'ouest des États-Unis, ce livre se concentre sur l'importante affaire Wyoming v. Colorado (1922).
Le juge Willis Van Devanter de la Cour suprême des États-Unis, ancien président de la Cour suprême du Wyoming, a statué en faveur de cet État, estimant que l'appropriation prioritaire s'appliquait au-delà des frontières de l'État - une opinion controversée influencée par le copinage. Le dicta de l'affaire, selon lequel le gouvernement américain n'a aucun intérêt dans la loi sur la répartition de l'eau de l'État, a conduit à la balkanisation des systèmes d'eau interétatiques et a abouti au Colorado River Interstate Compact entre le Wyoming, le Colorado, l'Utah, le Nouveau-Mexique, l'Arizona, le Nevada et la Californie.
Les recherches exhaustives effectuées pour ce livre ont permis de découvrir que le juge Van Devanter avait attendu onze ans pour publier son opinion dans cette affaire importante, mais politiquement intéressée, trouvant enfin un moment où ses collègues les plus anciens étaient suffisamment absents ou incapables pour exprimer leur accord ou leur désaccord. À l'insu de ses "frères", à l'exception de son "ami loyal" Taft, et sans récusation, Van Devanter a unilatéralement remis son unique opinion au greffier pour publication le dernier jour de la session d'octobre 1921 de la Cour suprême.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)