Note :
Le livre « The Horns of the Beast » (Les cornes de la bête) de Jim Stejskal fournit un compte rendu détaillé et captivant d'une campagne militaire peu connue de la Première Guerre mondiale impliquant le Sud-Ouest africain allemand. Il est bien documenté et écrit dans un style clair et accessible, ce qui le rend adapté aux historiens sérieux comme aux lecteurs occasionnels.
Avantages:Bien écrit et captivant, recherches exhaustives, présentation claire des actions militaires, cartes et photographies, vision équilibrée du conflit, excellent pour les passionnés d'histoire.
Inconvénients:Certains lecteurs ont trouvé que le niveau de détail était trop élevé, nécessitant de fréquentes références aux cartes, et le sujet de niche de l'ouvrage pourrait ne pas intéresser un public plus large.
(basé sur 21 avis de lecteurs)
The Horns of the Beast: The Swakop River Campaign and World War I in South-West Africa 1914-15
En décembre 1914, le général Louis Botha, commandant vétéran des Boers, a débarqué ses forces sur la côte du Sud-Ouest africain allemand pour achever les défenseurs de la Schutztruppe de la colonie. En août, les Sud-Africains avaient mal commencé avec une bataille désastreuse à Sandfontein et une rébellion interne qui aurait pu déchirer l'Union sud-africaine.
La campagne de Botha devait finalement déboucher sur une victoire, mais ce ne fut pas facile. Eclipsé et largement oublié par les batailles en Europe, ce fut l'un des épisodes les plus lointains et aujourd'hui presque oublié de la Première Guerre mondiale. Pourtant, d'août 1914 à juillet 1915, une petite force allemande de 4 000 hommes a affronté près de 75 000 soldats alliés de l'Union sud-africaine, de la Grande-Bretagne et de la Rhodésie coloniale dans un combat qui a joué un rôle central dans l'histoire de l'Afrique méridionale.
Cette défaite sur le champ de bataille allait coûter à l'Allemagne sa possession africaine la plus précieuse et s'avérer un jalon important dans l'histoire du pays qui allait devenir la Namibie.
La Grande-Bretagne était tellement préoccupée par la menace que le protectorat allemand du Sud-Ouest africain représentait pour l'Empire qu'elle demanda à son dominion, l'Union sud-africaine, d'occuper les ports du territoire et de détruire ses puissantes stations de radio. Les dirigeants sud-africains étaient impatients d'assumer ce "service impérial urgent" afin d'étendre leur propre territoire.
Lorsque les Allemands capitulent près d'un an plus tard, c'est la première victoire alliée de la guerre et un point de ralliement pour le Royaume-Uni. C'était un endroit terrible pour faire la guerre. Les troupes d'invasion se demandaient pourquoi quelqu'un voudrait vivre dans cet endroit, sans parler de se battre pour lui.
De vastes déserts barraient l'accès au pays ; les ossements d'animaux et d'humains éparpillés à la surface attestaient de leur nature mortelle. Les Sud-Africains doivent nourrir et abreuver plus de 100 000 chevaux et bœufs dans un endroit où le fourrage est rare et où les Allemands ont saboté de nombreux points d'eau. Pendant ce temps, les Allemands regardaient par-dessus leur épaule les peuples indigènes qu'ils avaient longtemps maltraités et qui tentaient de régler de vieux comptes au moyen d'embuscades et de tirs d'élite.
À l'aide de sources primaires, de recherches sur le terrain et de cartes et tableaux précis des batailles, l'auteur jette un nouvel éclairage sur les opérations de l'armée sud-africaine dans sa première guerre à l'étranger et sur la défense par la Schutztruppe du Sud-Ouest africain allemand. Le livre démontre également le coût terrible des erreurs de calcul commises par les politiciens et les chefs militaires des deux camps.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)