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The Constants of the Motion
Poésie. Dans son dernier recueil de poèmes, Roald Hoffmann jette son esprit curieux et son amour des mots et de la syntaxe sur les mondes qu'il rencontre.
Lors d'une retraite hivernale dans la Provence intérieure, il réfléchit à la terre cultivée depuis longtemps qui l'entoure et à ses petits trésors. Au milieu de cette beauté, il ne peut s'empêcher de penser aux blessures subies par sa famille pendant l'Holocauste. Ensuite, une interaction intense avec la communauté artisanale de la Penland School of Crafts en Caroline du Nord débouche sur une série de poèmes forts.
Une commande d'écriture d'un poème pour le 50e anniversaire de l'article de Watson et Crick pourrait être rejetée ; elle produit néanmoins trois bons poèmes, tout comme l'énigme d'un dieu japonais de la montagne qui ne travaille pas la nuit, de peur d'effrayer les humains. Pourquoi ? Le recueil se termine dans les forêts des montagnes de Santa Cruz en Californie, au milieu des manzanitas et des séquoias, à la recherche de la consilience.
Roald aime les mots, et les conjonctions de sons et de sens qui peuvent être tissées à partir d'eux. De tous les endroits du monde où il s'est rendu (y compris une période désespérée de son enfance), il rapporte un sentiment constant de beauté tranquille, de science et de nature en paix l'une avec l'autre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)