Note :
Les critiques de « Sitting Ducks at Guadalcanal » font état d'un accueil mitigé : l'un des critiques a trouvé l'ouvrage décevant en raison d'erreurs factuelles, d'une écriture répétitive et d'une mauvaise édition, tandis que l'autre l'a considéré comme un rapport d'enquête détaillé, mais manquant de fluidité narrative et d'accessibilité pour les nouveaux venus sur le sujet.
Avantages:Le livre fournit une analyse détaillée des événements et des revendications entourant la bataille de l'île de Savo. Il passe au crible les commandants individuels et leur rôle, et démonte efficacement certains mythes sur la bataille. Il est considéré comme une référence précieuse pour ceux qui connaissent déjà le sujet.
Inconvénients:Le livre contient de nombreuses erreurs factuelles, une écriture trop verbeuse et répétitive, et souffre d'une mauvaise édition. Les lecteurs estiment qu'il n'est ni captivant ni accessible, en particulier pour ceux qui ne sont pas familiers avec les événements, et suggèrent qu'il bénéficierait d'une structure chronologique et d'un index.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Sitting Ducks at Guadalcanal: The U.S. Navy's Disaster at the Battle of Savo Island in World War II
Le 7 août 1942, des marines américains ont débarqué dans les îles Salomon, défendus par des navires de guerre de la marine américaine. Le débarquement amphibie a été la première grande campagne terrestre américaine de la guerre du Pacifique, destinée à empêcher les Japonais d'établir des bases navales et aériennes dans la chaîne d'îles et à établir des bases alliées pour les opérations futures. L'invasion a surtout marqué le début de la campagne de Guadalcanal, qui a duré des mois. Pris au dépourvu, les Japonais se sont rapidement regroupés pour lancer une contre-attaque maritime dans la nuit du 8 au 9 août. Le résultat fut l'une des pires défaites navales américaines de la guerre après Pearl Harbor.
Dans ce récit minutieux de la première bataille de l'île Savo, Lawrence De Graw décrit le rôle de la marine dans les premiers débarquements sur Guadalcanal avant de planter le décor de l'affrontement naval qui allait avoir lieu la nuit suivante. Le 8, le commandant américain, craignant des attaques japonaises et prudent quant aux niveaux de carburant, retire ses porte-avions et laisse ses croiseurs et destroyers - épuisés par deux jours d'alerte et de combat - opérer avec seulement la moitié de leurs équipages en service. La marine ignorait que les Japonais s'étaient entraînés à combattre de nuit. Les navires américains sont des cibles faciles lorsque la flotte japonaise franchit la "fente" entre l'île de Savo et Guadalcanal et pénètre dans ce que l'on appelle désormais le "détroit d'Ironbottom". En un peu plus de trente minutes, les Japonais envoyèrent par le fond trois croiseurs lourds américains (et un croiseur australien) et endommagèrent trois autres navires. La flotte américaine se retire de la région pour l'avenir prévisible et limite les expéditions d'hommes et de matériel dans la journée, ce qui contribue à faire de la bataille de Guadalcanal un long et dur combat.
Sitting Ducks at Guadalcanal est un ouvrage d'histoire navale, avec un récit coloré qui couvre la situation dans son ensemble, des histoires de navires et de marins individuels, ainsi qu'une analyse minutieuse de la bataille et de ce qui a mal tourné pour la marine américaine au large de l'île de Guadalcanal.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)