Note :
Il n'y a actuellement aucun avis de lecteur. La note est basée sur 3 votes.
Good Men
(Brillante chronique absurde de la lutte d'un marginal infortuné pour faire ce qu'il faut.
Le quatorzième roman d'Arnon Grunberg retrace la chute de Geniek Janowski, un pompier germano-polonais qui fait de son mieux pour être un bon père, un bon mari, un bon amant et un bon collègue, mais qui échoue sur tous les fronts.
Geniek mène une vie apparemment banale avec sa femme, Wen, et leur fils, Jurek, dans la province néerlandaise endormie du Limbourg, où tout le monde l'appelle simplement « le Polonais » parce qu'ils ne peuvent pas prononcer son vrai nom. Il est le seul étranger et le seul végétarien de la caserne, mais pour lui, l'équipe ressemble à une bande de frères.
Lorsqu'il découvre que la femme de son collègue, Beckers, est mourante, The Pole se souvient du rôle qu'elle a joué dans sa propre vie après la mort de son fils aîné, Borys, en lui apportant sa consolation sous la forme d'actes sexuels peu orthodoxes. Rongé par la culpabilité, le Polonais avoue sa liaison à sa femme et se retire dans un monastère pendant un an, où il finit par vivre dans le poulailler. À son retour, il est autorisé à réintégrer le corps des pompiers, bien que tout le monde en ville ait des doutes.
Grunberg n'a rien perdu de son tranchant dans ce récit absurde et aigu sur l'impuissance de l'être humain à changer son destin. Le réconfort, le salut, l'amour et la solidarité semblent hors de portée. Dans le monde des Bonshommes, les illusions sur l'humanité et, surtout, sur la fraternité ne prévaudront jamais.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)