Note :
Ce livre propose une exploration détaillée des Baby Dolls du Mardi Gras et de leur importance historique à Black Storyville, à la Nouvelle-Orléans. Il associe de riches connaissances culturelles à un contexte historique, ce qui le rend à la fois éducatif et divertissant. Les lecteurs apprécient les recherches approfondies et le portrait de la résilience des femmes noires et de leur contribution à la culture de la Nouvelle-Orléans. Cependant, certains trouvent que l'exécution laisse à désirer, citant des problèmes d'organisation et le recours aux guillemets.
Avantages:⬤ Éducatif et divertissant
⬤ bien écrit et bien documenté
⬤ transmet une histoire culturelle riche
⬤ met en lumière la lutte et l'émancipation des femmes noires
⬤ récit accessible
⬤ combine la rigueur académique avec des éléments de lecture populaire
⬤ offre un aperçu de l'histoire et de la signification des Baby Dolls.
⬤ Certains trouveront le livre trop académique et trop approfondi
⬤ problèmes d'organisation et recours aux guillemets
⬤ répétitions inutiles et utilisation excessive de photos.
(basé sur 15 avis de lecteurs)
The 'Baby Dolls': Breaking the Race and Gender Barriers of the New Orleans Mardi Gras Tradition
Les Million Dollar Baby Dolls, l'une des premières organisations féminines à se masquer dans un défilé de Mardi Gras, ont redéfini la tradition du carnaval de la Nouvelle-Orléans. Retraçant leurs origines depuis les bordels et les salles de danse de Storyville jusqu'à leur réapparition dans la Nouvelle-Orléans de l'après-Katrina, l'auteur Kim Vaz dévoile l'histoire fascinante de ces dames qui marchent, dansent, fument le cigare et jouent avec l'argent en se pavanant dans un établissement majoritairement masculin.
Les Baby Dolls se sont formées vers 1912 en tant qu'organisation de femmes afro-américaines qui utilisaient les profits qu'elles tiraient de leur travail dans le quartier chaud de la Nouvelle-Orléans pour rivaliser avec d'autres femmes noires de leur profession à l'occasion du Mardi Gras. Une partie de cette compétition impliquait la tradition des masques, selon laquelle les groupes de carnaval créent une identité collective par le biais de leurs costumes. Leurs costumes de poupées, leurs courtes robes de satin, leurs bas avec jarretelles et leurs bonnets, associés à leur comportement public audacieux et provocateur, n'ont pas seulement exploité les stéréotypes, mais ont également donné du pouvoir et de la visibilité à un groupe de femmes autrement marginalisées.
Outre leur présence subversive au Mardi Gras, les Baby Dolls ont contribué à façonner le son du jazz dans la ville. Elles travaillaient souvent dans des salles de danse et des honky-tonks qu'elles fréquentaient, où elles introduisaient de nouveaux pas de danse et mettaient les musiciens de la maison au défi de maintenir le rythme.
Les Baby Dolls, qui avaient l'esprit d'entreprise, parrainaient également des danses avec des orchestres de jazz, contribuant ainsi au développement d'une forme d'art désormais indissociable de l'identité de la Nouvelle-Orléans. Au fil du temps, les membres des Baby Dolls ont divergé au fur et à mesure que les différents quartiers adoptaient la tradition. Des groupes tels que le Golden Slipper Club, les Gold Diggers, le Rosebud Social and Pleasure Club et les Satin Sinners ont stimulé l'imagination créative des femmes et des hommes noirs de la classe moyenne de la Nouvelle-Orléans, du quartier de Treme au quartier huppé de Mahalia Jackson.
Vaz suit le phénomène des Baby Dolls à travers cent ans de photos, d'articles et d'interviews pour aboutir à la naissance de groupes contemporains tels que les Baby Dolls Ernie K-Doe d'Antoinette K-Doe, les Baby Doll Ladies de la New Orleans Society of Dance et les Million Dollar Baby Dolls de Treme. Son livre célèbre la contribution cruciale de ces organisations à l histoire culturelle de la Louisiane.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)