The Urban Archetypes of Jane Jacobs and Ebenezer Howard: Contradiction and Meaning in City Form
Ebenezer Howard, un Anglais, et Jane Jacobs, une Canadienne naturalisée, personnifient les perspectives opposées du vingtième siècle sur les villes. Howard envisageait de petites villes, nouvellement construites à partir de zéro et composées de maisons individuelles avec de petits jardins, tandis que Jacobs embrassait les quartiers existants des centres-villes qui mettaient l'accent sur la verve de la rue vivante.
Les deux personnalités ont eu leur lot de partisans et de détracteurs : La conceptualisation de Howard a été critiquée pour son uniformité et son éloignement du cœur de la ville, tandis que la vision urbaine de Jacobs a été reconnue comme le résultat d'un embourgeoisement envahissant. Présentant Howard et Jacobs dans un contexte psychoculturel, The Urban Archetypes of Jane Jacobs and Ebenezer Howard aborde notre crise urbaine en reconnaissant que la forme de la ville est un support allégorique sexué exprimant la féminité et la masculinité dans deux caractéristiques fondatrices de l'environnement bâti : le vide et le volume.
Ces contrastes fondateurs représentent à la fois une tension et une opportunité de fusion entre deux polarités urbaines : l'échelle humaine contre la super-échelle, la démarche contre la vitesse, et la spontanéité contre la surveillance. Dans leurs attitudes respectives, Howard et Jacobs ont embrassé les deux archétypes anciens du jardin et de la citadelle, laissant aux générations futures le soin de marier leurs deux positions antagonistes.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)