Note :
Le livre « Beyond Happiness-Reworking therapeutic goals » remet en question les notions conventionnelles de la thérapie en s'interrogeant sur l'objectif principal qui est d'atteindre le bonheur. Il affirme qu'au lieu de rechercher le bonheur, les individus devraient chercher à donner un sens et un but à leur vie, même en cas de difficultés. L'auteur, Elisabeth Lukas, donne des exemples cliniques pour illustrer comment la recherche d'un but peut mener à l'épanouissement malgré des circonstances difficiles.
Avantages:⬤ Présente une perspective stimulante sur la thérapie en donnant la priorité au sens plutôt qu'au bonheur éphémère.
⬤ Utilise des exemples cliniques engageants pour étayer la thèse.
⬤ Encourage les lecteurs à réfléchir à leurs expériences personnelles et à l'importance de trouver un but dans la vie.
⬤ Aborde un sujet rarement discuté dans le domaine de la santé mentale.
⬤ Peut ne pas trouver d'écho auprès des lecteurs qui considèrent que la thérapie est avant tout un moyen d'atteindre le bonheur.
⬤ Certains trouveront peut-être moins attrayante ou pratique l'idée de donner un sens à sa vie plutôt que d'être heureux.
⬤ Les concepts présentés peuvent nécessiter une réflexion plus approfondie, ce qui peut s'avérer difficile pour certains lecteurs.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
The Therapist and the Soul: From Fate to Freedom
Le thérapeute et l'âme : du destin à la liberté par Elisabeth Lukas.
Elisabeth Lukas est l'une des principales praticiennes de la logothérapie dans le monde, et elle est internationalement connue pour avoir appliqué et étendu le travail de Viktor Frankl. Frankl a noté que "pour Lukas, il n'y a pas d'être humain qui ne conserve une chance de grandir, pas de situation qui n'ait son étincelle de sens....". Elucider les possibilités de sens, c'est l'art d'Elisabeth Lukas et tout à fait dans la tradition de la logothérapie".
Dans ce livre, Lukas offre de l'espoir à ceux qui souffrent de culpabilité ou de peur, qu'elles soient justifiées ou non. Par exemple, il est fréquent qu'une personne se sente coupable d'un accident dont elle n'est pas responsable. Cette culpabilité injustifiée est en fait le résultat des coups du sort, qui n'ont pas été choisis et dont la personne n'était donc pas responsable. En revanche, lorsque la culpabilité est justifiée, l'offre d'une "absolution" n'est pas appropriée et des mesures pratiques doivent être proposées à l'individu pour y remédier.
Lukas consacre des chapitres distincts aux approches significatives des luttes spécifiques auxquelles sont confrontés les hommes et les femmes, au travail avec les "enfants à problèmes", à l'utilisation de livres pour l'auto-thérapie, à la prévention des suicides, ainsi qu'à la culpabilité justifiée ou injustifiée, entre autres.
Lukas démontre (à l'aide d'exemples et d'études de cas) qu'il n'est pas nécessaire de déterrer le passé, de découvrir de vieilles blessures ou d'analyser les traumatismes de l'enfance pour trouver un sens et une guérison. Ce qui nous attend tous, c'est un choix significatif parmi une constellation de possibilités.
Extraits de Le thérapeute et l'âme : du destin à la liberté
Tout le monde peut être bon pour quelque chose ou quelqu'un, indépendamment de la position peut-être misérable dans laquelle la personne se trouve. Au moment même où un tel "être bon pour quelque chose" (c'est-à-dire un élément de sens de sa propre existence) s'allume, la question "pourquoi vivre ? "ou "pourquoi continuer à vivre ? "est déjà résolue. (p. 186)
Comment aider à la recherche de sens, à laquelle toute personne est confrontée tôt ou tard ? Un fait doit être gardé à l'esprit : Le sens ne peut jamais être donné, il doit être découvert. (p. 12)
La préoccupation centrale du logothérapeute est de guider les personnes vulnérables vers une pensée orientée vers le sens et de susciter chez elles des attitudes de soutien qui s'avéreront utiles en période de besoin et de crise. (pp. 185-186)
Les praticiens de la logothérapie n'ont pas l'intention de rejeter la faute sur les patients ; ils ne sont pas non plus intéressés par l'exonération de la culpabilité des patients. Le logothérapeute cherche plutôt à comprendre dans quelle mesure nous sommes libres et donc responsables, et dans quelle mesure nous sommes le jouet du destin et donc non responsables ou coupables. La question de savoir quelle possibilité est préférable reste ouverte. (p. 221)
Le destin implique que les circonstances elles-mêmes ne peuvent être changées. Mais nous ne sommes pas responsables de ce que nous ne pouvons pas changer et que nous n'avons pas choisi, et nous ne pouvons pas non plus être fautifs dans de telles circonstances. En revanche, ce que nous avons choisi librement, fait librement, décidé librement de faire partie de notre vie, nous nous y sommes engagés avec toutes ses conséquences. C'est indéniablement notre propre acte ou notre propre faute.
Dans cette perspective, on peut hésiter à privilégier l'espace de liberté. Car si la liberté est un don, elle est aussi une condamnation à la responsabilité. Et le destin peut bien nous forcer à faire quelque chose, mais il est aussi un pardon de la responsabilité. (p. 218)
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)