Note :
Les critiques font l'éloge de cette traduction du Dao De Jing basée sur les textes de Guodian pour son importance historique et ses caractéristiques uniques, notant qu'il s'agit de la plus ancienne version connue du texte. Les critiques soulignent qu'elle présente moins de chapitres, un récit plus cohérent et des lignes qui diffèrent des versions ultérieures. Cependant, le commentaire est critiqué pour être trop sec et centré sur l'analyse académique, ce qui le rend moins attrayant pour les lecteurs occasionnels.
Avantages:⬤ Fournit une traduction de la première version connue du Dao De Jing.
⬤ Contient des lignes uniques que l'on ne retrouve pas dans les versions ultérieures et qui offrent de nouvelles perspectives.
⬤ Le texte est considéré comme plus cohérent et plus clair, réduisant les passages énigmatiques.
⬤ Essentiel pour comprendre l'évolution du Dao De Jing.
⬤ Offre une nouvelle perspective sur la philosophie taoïste.
⬤ Le commentaire est considéré comme ennuyeux et trop académique.
⬤ Peut être trop axé sur l'analyse historique et érudite pour le grand public.
⬤ Limité à seulement 31 chapitres, ce qui peut décevoir ceux qui attendent les 8
⬤ complets.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
Lao Tzu's Tao Te Ching: A Translation of the Startling New Documents Found at Guodian
En 1993, une étonnante découverte a été faite dans une tombe de Guodian, dans la province de Hubei (centre-est de la Chine). Écrit sur des lamelles de bambou miraculeusement intactes depuis 300 ans avant J.-C., le « Laozi de Guodian » est de loin la version la plus ancienne du Tao Te Ching jamais mise au jour. Les étudiants de la civilisation chinoise ancienne ont proclamé que ce texte constituait une avancée décisive dans la compréhension de ce texte célèbre : il fournit la preuve la plus concluante à ce jour que le texte est l'œuvre de plusieurs auteurs et rédacteurs sur des centaines d'années, plutôt que l'accomplissement d'un seul individu écrivant à l'époque de Confucius.
Robert Henricks présente aujourd'hui la première traduction anglaise du « Laozi à lames de bambou ». Différant considérablement des autres versions que nous possédons du texte, le Laozi de Guodian nous fournit des indices sur la manière dont le texte a vu le jour et sur la date à laquelle il a été rédigé. Comme le montre la traduction de Henricks, de nombreux chapitres manquent dans cette forme du texte, et certains chapitres restent incomplets. Tout cela semble indiquer que le Tao Te Ching n'était pas encore « complet » lorsque ces feuillets ont été copiés.
Dans sa traduction, Henricks met l'accent sur les lignes de chacun des chapitres qui diffèrent des lectures des autres éditions. En outre, il montre que l'ordre des chapitres dans cette forme du texte n'a rien à voir avec l'ordre que les lecteurs voient généralement dans la forme « standard » du texte, c'est-à-dire dans les autres traductions.
Voici quelques-unes des caractéristiques remarquables de ce nouveau Tao Te Ching :
- Une introduction lucide au Laozi guodien, qui présente l'interprétation archéologique de la découverte.
- Des comparaisons ligne par ligne du Laozi de Guodian avec les éditions de Mawangdui et de Wang Bi.
- Des notes détaillées sur chaque chapitre décrivant les éléments uniques du Laozi de Guodi par rapport aux autres versions.
- Des transcriptions pour chaque chapitre, indiquant la forme ancienne et moderne des caractères du chapitre.
- Un appendice contenant la biographie officielle de Laozi écrite par Sima Qian, le Grand Historien de Chine, ainsi que les commentaires et notes de Henricks sur cette biographie.
Cet ouvrage novateur conduira à une réévaluation de l'histoire et de l'importance de cette œuvre bien connue et essentielle, ainsi qu'à une réévaluation du rôle qu'elle a joué dans le développement du taoïsme dans la Chine primitive.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)