Note :
Les critiques du livre « Breath » de Philip Levine présentent un mélange d'admiration et de critique. Les lecteurs apprécient la prose lyrique de Levine et son exploration approfondie des thèmes personnels et de la classe ouvrière, ce qui suggère que son travail trouve un écho profond chez de nombreuses personnes. Toutefois, certains critiques s'inquiètent de la répétitivité de son style et de ses sujets dans ses derniers ouvrages, estimant qu'il s'agit d'une autodéfinition plutôt que d'une mise en lumière plus large.
Avantages:Éloge de la poésie lyrique et évocatrice de Levine, du lien émotionnel fort avec les lecteurs, de l'exploration des thèmes personnels et de la classe ouvrière, de la capacité à impliquer profondément les lecteurs et du lien avec les expériences de vie du poète.
Inconvénients:Critiques sur la répétitivité de son style et de ses choix thématiques dans les œuvres récentes, avec des suggestions selon lesquelles sa poésie est devenue trop centrée sur le poète plutôt que sur le monde en général, ce qui pourrait nécessiter une familiarité préalable avec ses collections précédentes pour une meilleure appréciation.
(basé sur 9 avis de lecteurs)
Breath: Poems
Poète de la mémoire et de l'invention, Philip Levine revient sur sa propre vie, sur les aventures de ses ancêtres, de ses parents, de ses amis, sur leurs rites de passage dans une Amérique de victoires et de trahisons. Il nous transporte dans la rue où il est né « au début du dernier siècle industriel » pour nous aider à imaginer l'Amérique qu'il a connue depuis les années 1930 jusqu'à aujourd'hui. Ses sujets incluent ses frères, un grand-oncle qui a renoncé à l'Amérique et est retourné dans la Russie tsariste, un père qui a survécu à des pertes indicibles, les artistes et les musiciens qui l'ont inspiré, et les compagnons de travail à l'usine qui ont partagé le meilleur et le pire de son passage à l'âge adulte.
Tout au long du recueil, Levine se réjouit de la chanson : la plainte de Dinah Washington dans un juke-box du centre de Manhattan ; l'hymne de Della Daubien dans le tramway de la ville ; Max Roach et Clifford Brown dans un palais du jazz oublié de Détroit ; les prières offertes à Dieu par un oncle immigré rêvant des collines de Judée ; les notes rauques d'un ouvrier d'usine qui, après un nouveau quart de travail tardif, chante la sérénade dans les rues endormies.
Comme tous les poèmes de Levine, ceux-ci témoignent de la durabilité de l'amour, de la force de l'esprit humain, de la persistance de la vie face à l'obscurité qui s'annonce.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)