Note :
Ce livre propose une exploration détaillée et bien documentée de l'histoire du Guatemala, en mettant l'accent sur les relations entre le peuple K'iche et les conquérants espagnols, ainsi que sur l'impact du racisme et des troubles politiques. Bien qu'il fournisse des informations précieuses sur la dynamique culturelle et historique de la région, il peut ne pas convenir aux débutants en raison de son jargon complexe et de son style d'écriture académique.
Avantages:⬤ Bien écrit et documenté
⬤ recherche exhaustive sur les Mayas Quiche
⬤ exploration perspicace des identités nationales et des événements historiques
⬤ essentiel pour comprendre le rôle du racisme et du génocide dans la politique de la guerre froide au Guatemala
⬤ convient aux lecteurs ayant une connaissance préalable de l'histoire guatémaltèque.
⬤ Ne convient pas aux débutants
⬤ trop abstrait et chargé de jargon
⬤ style d'écriture aride
⬤ de nombreux détails pourraient submerger les lecteurs occasionnels
⬤ parti pris potentiel pour le peuple K'iche
⬤ manque de profondeur dans certains domaines de l'histoire guatémaltèque.
(basé sur 8 avis de lecteurs)
The Blood of Guatemala: A History of Race and Nation
Au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, l'État guatémaltèque a massacré plus de deux cent mille de ses citoyens. Dans le sillage de cette violence, un mouvement pan-mayen dynamique a vu le jour, qui remet en question les notions ladino (non autochtones) de citoyenneté et d'identité nationale. Dans The Blood of Guatemala, Greg Grandin situe les origines de cette résurgence ethnique dans les processus sociaux de la formation de l'État aux XVIIIe et XIXe siècles plutôt que dans les ruines du projet national des dernières décennies.
En se concentrant sur les élites mayas de la communauté de Quetzaltenango, Grandin montre comment leurs efforts pour maintenir l'autorité sur la population indigène et garantir le pouvoir politique par rapport aux non-Indiens ont joué un rôle crucial dans la formation de la nation guatémaltèque. Pour explorer le lien étroit entre le nationalisme, le pouvoir de l'État, l'identité ethnique et la violence politique, Grandin s'appuie sur des sources aussi diverses que des photographies, des rituels publics, des témoignages oraux, de la littérature et une collection de documents inédits rédigés au cours du XIXe siècle. Il explique comment l'anxiété culturelle provoquée par la transition du Guatemala vers le capitalisme du café au cours de cette période a conduit les patriarches mayas à développer des conceptions de la race et de la nation qui allaient à l'encontre des notions ladino d'assimilation et de progrès. Cette vision nationale alternative ne pouvait cependant pas s'imposer dans un pays en proie à des divisions de classe et ethniques. Dans les années précédant le coup d'État de 1954, les conflits de classe sont devenus impossibles à contenir, les élites s'opposant violemment aux revendications foncières des paysans indigènes.
Cette « histoire du pouvoir » reconsidère la manière dont les chercheurs comprennent l'histoire du Guatemala et sera utile à ceux qui étudient la construction de la nation et les communautés indigènes à travers l'Amérique latine.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)