Note :
Le livre « Refuge Must Be Given » de John Sears propose une exploration complète et captivante de l'action d'Eleanor Roosevelt en faveur des réfugiés juifs et de la création d'Israël, en fournissant à la fois un récit historique et un portrait personnel de ses efforts à un moment critique de l'histoire. Le récit s'appuie sur des recherches approfondies et présente une vision nuancée de la complexité de l'engagement de Roosevelt, des défis qu'elle a dû relever et des dynamiques politiques en jeu.
Avantages:⬤ Une exploration détaillée et bien documentée des efforts d'Eleanor Roosevelt en faveur des réfugiés juifs.
⬤ Engageant et lisible pour un public non initié, mais suffisamment érudit pour les universitaires.
⬤ Fournit un contexte historique et des histoires personnelles, rendant des questions sociopolitiques complexes accessibles et compréhensibles.
⬤ Reconnaît à la fois les réussites et les défauts de Roosevelt, présentant ainsi un point de vue équilibré.
⬤ Met en lumière l'évolution de Roosevelt et son impact humanitaire.
⬤ Certains lecteurs pourront trouver la première moitié du livre plus lente, car elle se concentre sur une récitation de faits.
⬤ La prudence politique de Roosevelt et ses implications peuvent frustrer ceux qui s'attendent à un plaidoyer plus décisif.
⬤ Le livre n'aborde pas pleinement les perspectives des Palestiniens déplacés, ce qui peut être considéré comme une omission importante.
(basé sur 8 avis de lecteurs)
Refuge Must Be Given: Eleanor Roosevelt, the Jewish Plight, and the Founding of Israel
Refuge Must Be Given détaille l'évolution d'Eleanor Roosevelt qui, après avoir nourri des impressions négatives à l'égard des Juifs, est devenue l'un des principaux défenseurs païens d'Israël aux États-Unis. Le livre explore, pour la première fois, le partenariat de Roosevelt avec le leader quaker Clarence Pickett, qui cherchait à admettre davantage de réfugiés aux États-Unis, et sa relation avec le sous-secrétaire d'État Sumner Welles, qui avait de la sympathie pour les victimes des persécutions nazies tout en défendant une procédure d'octroi de visas qui ne permettait pas aux réfugiés juifs et non juifs d'entrer aux États-Unis.
Après la guerre, en tant que membre de la délégation américaine aux Nations unies, Eleanor Roosevelt est lentement parvenue à la conclusion que la partition de la Palestine était la seule solution, tant pour les Juifs des camps de personnes déplacées en Europe que pour le conflit entre les Arabes et les Juifs. Lorsqu'Israël est devenu un État, elle s'est fortement impliquée dans le soutien du travail de Youth Aliyah et de Hadassah, son sponsor américain, en amenant des enfants juifs réfugiés en Israël et en les formant pour qu'ils deviennent des citoyens productifs. Sa dévotion à l'égard d'Israël reflétait certaines de ses convictions les plus profondes en matière d'éducation, de citoyenneté et de construction de la communauté.
Son enthousiasme pour les réalisations d'Israël et ses préjugés culturels l'ont cependant rendue aveugle à l'impact de la fondation d'Israël sur les Arabes. Le fait d'avoir visité la nouvelle nation à quatre reprises et d'avoir défendu les intérêts d'Israël a créé un lien chaleureux non seulement entre elle et le peuple d'Israël, mais aussi entre elle et la communauté juive américaine.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)