The Paradox of Violence in Venezuela: Revolution, Crime, and Policing During Chavismo
La criminalité et la violence ont grimpé en flèche dans le Venezuela du XXIe siècle, alors même que la pauvreté et les inégalités diminuaient, ce qui contredit l'idée reçue selon laquelle ce sont là les causes sous-jacentes de la violence.
Le paradoxe de la violence au Venezuela explique la montée de la violence sous Hugo Chvez et Nicolas Maduro, des présidents de gauche qui ont considérablement investi dans les programmes sociaux et l'inclusion politique. Les auteurs soutiennent que la violence n'est pas née de la frustration de l'inégalité ou des besoins créés par la pauvreté, mais plutôt des facteurs interdépendants d'un type particulier de gouvernance révolutionnaire, de revenus pétroliers extraordinaires, d'une dépendance à l'égard d'une police militarisée et de la persistance d'une concentration de désavantages.
Ces facteurs ont conduit à une croissance économique spectaculaire mais inégale, à des changements institutionnels et sociaux massifs et à des politiques de justice pénale dysfonctionnelles qui ont déstabilisé les marchés illicites et les réseaux sociaux, entraînant une augmentation de la résolution violente des conflits. Le paradoxe de la violence au Venezuela réoriente la réflexion sur la violence et sa relation avec la pauvreté, l'inégalité et l'État.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)