Note :
Les critiques décrivent un excellent livre qui offre un aperçu détaillé de l'histoire et des perceptions culturelles de la microscopie. Il fournit un contexte riche qui convient à des fins éducatives, telles que des rapports de lecture. Le livre remet en question l'idée que les microscopes sont rarement utilisés et présente une analyse approfondie de leur signification historique et des attitudes philosophiques qui les entourent.
Avantages:Détaillé et bien documenté, il fournit des informations de fond précieuses, utiles à des fins éducatives, et offre une perspective unique sur l'utilisation historique et l'acceptation des microscopes.
Inconvénients:Certains lecteurs pourraient trouver l'ouvrage trop détaillé ou trop académique, ce qui pourrait ne pas plaire à tout le monde.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Invisible World: Early Modern Philosophy and the Invention of the Microscope
Au XVIIe siècle, le microscope a ouvert un nouveau monde d'observation et, selon Catherine Wilson, a profondément modifié la pensée des scientifiques et des philosophes. L'intérieur de la nature, autrefois fermé à l'intuition sympathique et à la perception directe, est désormais accessible à l'aide d'instruments optiques.
Le microscope a conduit à une conception de la science en tant que mode d'investigation objectif et axé sur la procédure, ainsi qu'à un regain d'intérêt pour l'atomisme et le mécanisme. En se concentrant sur les premières incursions dans la recherche microscopique, de 1620 à 1720, ce livre nous offre à la fois une histoire technologique passionnante et une évaluation vivante des nouvelles connaissances qui ont contribué à faire entrer la philosophie dans l'ère moderne. Wilson soutient que la découverte du micromonde - et le rôle apparent des animalcules vivants dans la génération, la contagion et la maladie - a placé les métaphysiciens devant la tâche de réconcilier l'ubiquité de la vie avec les systèmes théologiques centrés sur l'homme.
C'était aussi une source de problèmes pour les philosophes qui s'intéressaient aux essences, aux qualités et aux limites de la connaissance humaine, dont les positions sont reprises dans les débats actuels sur le réalisme et la connaissance instrumentale. Couvrant les contributions des microscopistes pionniers (Leeuwenhoek, Swammerdam, Malpighi, Grew et Hooke) et les travaux des philosophes intéressés par le micromonde (Bacon, Descartes, Leibniz, Malebranche, Locke et Berkeley), elle remet en question les historiens qui considèrent les sciences abstraites comme le seul catalyseur de la révolution scientifique, tout en soulignant l'importance des sciences d'observation et d'expérimentation pour l'intellect moderne.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)