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The Self in Moral Space: Life Narrative and the Good
Chacun d'entre nous prend ses repères moraux à partir d'une conception du bien, ou d'un ensemble de biens, qu'il considère comme le plus important. En ce sens, nous sommes des "moi" dans l'espace moral. S'appuyant sur les travaux du philosophe Charles Taylor, entre autres, David Parker examine une série d'autobiographies classiques et contemporaines, dont celles de Saint Augustin, William Wordsworth, Friedrich Nietzsche, Edmund Gosse, Roland Barthes, Seamus Heaney et J. M. Coetzee, afin de révéler tout un domaine du récit de vie qui a été précédemment ignoré, et qui permet une nouvelle approche de la question de savoir ce qui constitue un bon récit de vie. Passant d'une éthique à une esthétique de l'écriture de vie, Parker suit le point de vue de Wittgenstein selon lequel l'éthique et l'esthétique ne font qu'un.
The Self in Moral Space se distingue par le fait que sa question éthique clé n'est pas What is it right for the life writer to do ? mais la question plus large What is it good to be ? Cette question ouvre un débat important avec les paradigmes postmodernes dominants qui prévalent aujourd'hui dans les études sur l'écriture de vie. Selon Parker, ces paradigmes sont incapables d'expliquer pourquoi l'écriture de vie est importante dans le contexte contemporain. Selon lui, les récits de vie confrontent les lecteurs à l'éternelle question éthique : "Comment un être humain doit-il vivre ? Nous avons besoin d'un nouveau paradigme reconstructif, comme le propose ce livre, afin de mieux comprendre le récit de vie et son potentiel humaniste.
--Susanna Egan, Université de la Colombie-Britannique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)