Note :
Ce livre est la traduction d'un lapidaire médiéval qui explique les propriétés magiques des pierres. Les critiques soulignent le contenu informatif et la facilité de lecture, mais il y a une plainte importante à propos d'une partie du texte qui n'est pas en anglais.
Avantages:Contenu informatif sur les propriétés magiques des pierres, texte clair et facile à lire, notes de bas de page utiles et couverture attrayante.
Inconvénients:Une grande partie du livre (pages 68-138) n'est pas en anglais, ce qui est frustrant pour les lecteurs qui s'attendaient à ce que l'ensemble du livre soit accessible.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Mirror of Stones: Speculum Lapidum, Book III: An Astrological Lapidary
Le troisième livre du Speculum Lapidum a été publié pour la première fois à Venise en 1502 par l'astrologue et médecin Camillo Leonardi, originaire de Pesaro et titulaire d'un doctorat de la célèbre université de Padoue. Courtisan de Costanzo Sforza lorsque la ville de Pesaro passa aux Borgia, Leonardi tenta de gagner leurs faveurs en dédiant son ouvrage au duc de Valentinois, Cesare Borgia, fils du pape Alexandre VI.
En trois livres, le traité décrit la nature des pierres et représente une synthèse des connaissances antiques et médiévales sur le sujet. Les deux premiers livres examinent l'origine et la classification des pierres et des gemmes ; dans le troisième livre, Leonardi étudie en détail leurs vertus et leurs pouvoirs magiques. Ces pouvoirs ne sont pas inhérents aux pierres, mais découlent directement du ciel, des planètes, des constellations et des étoiles fixes. Chaque objet, animal, herbe, pierre résonne avec la même énergie que celle qu'il reçoit des étoiles, et pour ceux qui connaissent la chaîne de correspondances entre le macrocosme et le microcosme, tout est possible.
Le livre résumait les lapidaires médiévaux les plus importants et les plus connus de l'époque, et a donc connu une immense fortune. Il a été réimprimé plusieurs fois, traduit en italien et publié en 1565 par Lodovico Dolce (1565), en partie en anglais (1750) et en français (Claude Lecouteux, 2002). Cependant, le troisième livre, probablement en raison de sa nature ouvertement magique, n'a jamais été traduit en anglais.
Le troisième livre est composé de 19 chapitres. Les premiers chapitres (1-7) sont consacrés à la discussion de la nature des pierres et à la classification des sceaux selon trois aspects : universel (ne dépendant pas du matériau utilisé : les sceaux zodiacaux), particulier (dépendant de la configuration des étoiles : les sceaux des étoiles et des constellations), et significatif (intensifiant les vertus intérieures des pierres : les sceaux non zodiacaux/magiques). Les chapitres 8 à 10 décrivent les triplicités astrologiques et leurs vertus. Les chapitres restants rassemblent plusieurs lapidaires médiévaux.
Avec cette traduction de Margherita Fiorello, nous avons l'opportunité de conserver dans nos rayons un tome qui jusqu'à présent n'était connu que des plus grands experts de l'histoire de la magie médiévale et de la Renaissance, un livre écrit à l'origine pour un certain Cesare Borgia, un homme dont le nom est profondément lié à la nécromancie et à la magie noire. Nous ne savons pas si Leonardi croyait à cette légende ou s'il avait simplement l'intention de créer une encyclopédie talismanique pour son mécène, basée sur l'idée médiévale que les pierres, plus que d'autres objets naturels et artificiels, pouvaient le mieux absorber les rayons stellaires.
Quoi qu'il en soit, ce texte nous offre une nouvelle chance d'explorer l'ancienne tradition magique et astrologique des pierres et nous permettra de jeter de l'huile sur le feu du renouveau magique contemporain.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)