Note :
Le Mirador d'Élisabeth Gille est un mémoire imaginé, poignant et lyrique, de sa mère, la célèbre écrivaine Irène Némirovsky, qui a été tragiquement assassinée à Auschwitz. Le livre mêle éléments autobiographiques et contexte historique, décrivant de manière vivante la vie de Némirovsky, depuis son éducation privilégiée en Russie jusqu'à ses expériences pendant l'Holocauste. Gille capture l'essence de sa mère, explorant les thèmes de la mémoire, de la perte et de l'impact de l'histoire sur les récits personnels.
Avantages:⬤ Une prose magnifique et un style d'écriture lyrique qui séduisent les lecteurs.
⬤ Offre un aperçu approfondi de la vie d'Irène Némirovsky, mêlant efficacement la fiction et la biographie.
⬤ Fournit un contexte historique sur la Seconde Guerre mondiale et les expériences des familles juives dans la France occupée.
⬤ Exploration poignante de la relation mère-fille et profondeur émotionnelle.
⬤ La structure du livre, avec des interludes de souvenirs d'enfance de Gille, ajoute une perspective unique.
⬤ Certains lecteurs peuvent trouver le contenu émotionnellement lourd et pénible en raison des thèmes liés à l'Holocauste.
⬤ La seconde moitié du livre peut être perçue comme moins captivante que la première, car elle aborde des événements historiques plus sombres.
⬤ Certains lecteurs pourraient avoir du mal à accepter les éléments fictifs, s'interrogeant sur le mélange des faits et de l'imagination.
⬤ Le style narratif peut sembler fragmenté pour ceux qui recherchent une biographie linéaire.
(basé sur 30 avis de lecteurs)
The Mirador: Dreamed Memories of Irene Nemirovsky by Her Daughter
Un livre original de la New York Review Books.
Lisabeth Gille n'avait que cinq ans lorsque la Gestapo a arrêté sa mère, et elle a grandi en ne se rappelant pratiquement rien d'elle. Sa mère était une figure, un nom, Ir ne N mirovsky, une romancière autrefois populaire, une migrante russe issue d'une famille immensément riche, une juive qui ne se considérait pas comme telle et qui a même contribué à des périodiques collaborationnistes, et une femme qui est morte à Auschwitz parce qu'elle était juive. Pour sa fille, elle était une énigme tragique et une étrangère.
C'est pour faire face à cette inconnue que Gille a écrit, dans Le Mirador, les mémoires de sa mère. La première partie du livre, datée de 1929, l'année où David Golder a rendu N mirovsky célèbre, nous ramène à son enfance difficile à Kiev et à Saint-Pétersbourg. Son père est un père attentionné, sa mère un beau monstre, tandis qu'Irène elle-même est livresque et égocentrique. Il y a les pogroms et les émeutes, les fêtes et les excursions, puis la révolution, d'où la famille s'enfuit en France, pays de "modération, de liberté et de générosité", où elle est enfin heureuse.
Treize ans plus tard, Irne reprend la plume. Tout a changé. Abandonnée par ses amis et collègues, elle vit à la campagne et attend qu'on frappe à sa porte. Écrit dix ans avant que la publication de Suite française ne rende Irène Nirovsky à nouveau célèbre (ce que Gille n'a pas vécu), Le Mirador est un livre hanté et obsédant, une confrontation sans faille avec le passé tragique et un triomphe non seulement de l'imagination, mais aussi de l'amour.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)