Note :
Le livre « The Grimoire of Arthur Gauntlet », édité par David Rankine, est salué pour son exploration complète des pratiques occultes, des charmes, des conjurations et des prières du XVIIe siècle. L'ouvrage est bien accueilli pour ses recherches approfondies et son contexte historique, même si certains lecteurs soulignent la difficulté de s'y retrouver dans l'abondance des documents. Si beaucoup trouvent qu'il s'agit d'une excellente ressource, quelques-uns expriment des inquiétudes quant au manque de contenu inédit et à l'alignement sur la foi chrétienne pour certains publics.
Avantages:Recherche approfondie et vue d'ensemble complète, contexte historique précieux, excellent pour ceux qui s'intéressent aux pratiques occultes du XVIIe siècle, références croisées substantielles et édition de grande qualité par David Rankine.
Inconvénients:Peut être accablant avec beaucoup de matériel à coordonner, peut ne pas convenir à ceux qui ont des problèmes liés à la foi chrétienne, et certains lecteurs espéraient du matériel inédit qui n'est pas inclus.
(basé sur 12 avis de lecteurs)
The Grimoire of Arthur Gauntlet: A 17th Century London Cunningman's Book of Charms, Conjurations and Prayers
Le Grimoire d'Arthur Gauntlet est un exemple exceptionnel de livre de pratique d'un homme rusé londonien du XVIIe siècle. Les rusés étaient des praticiens de la magie et de la phytothérapie qui s'occupaient des problèmes de leurs communautés locales. Le fourbisseur Arthur Gauntlet était basé à Gray's Inn Lane, à Londres, et son livre de travail personnel contient un mélange fascinant de remèdes à base de plantes, de prières, de charmes magiques et bibliques, ainsi que des conjurations angéliques et des cercles magiques inédits, dans un mélange éclectique de magie pratique pour la santé, la richesse, l'amour et la protection.
Ce manuscrit unique démontre à la fois la nature diverse et spirituelle des livres de pratique de ces rusés, ainsi que l'accent magique qu'ils mettaient sur les écritures bibliques, en particulier les Psaumes, et leur opposition à la sorcellerie, que l'on retrouve dans les charmes et les conjurations. Arthur Gauntlet travaillait avec une femme skryer appelée Sarah Skelhorn, et s'inspirait de nombreuses sources antérieures pour son art, notamment l'Arbatel, l'Heptameron, Folger Vb. 26, The Discoverie of Witchcraft, le Book of Gold, les écrits du mage allemand Cornelius Agrippa, de l'astrologue William Bacon et de l'astrologue de la cour de la reine Élisabeth I, le Dr John Dee, ainsi que d'autres rusés londoniens.
Dans son introduction, l'auteur apporte un éclairage nouveau sur le monde caché de la magie londonienne du XVIIe siècle, en explorant le réseau de connexions entre astrologues, rusés et magiciens, dramaturges, auteurs et personnalités ecclésiastiques. Ces liens sont également mis en évidence par la provenance du manuscrit, qui part d'Arthur Gauntlet et passe par les mains de magiciens angéliques aussi notables qu'Elias Ashmole (fondateur du premier musée public au monde, l'Ashmolean à Oxford), le baron Somers (Lord Chancellor), Sir Joseph Jekyll (Master of the Rolls) et Sir Hans Sloane (fondateur du British Museum), ainsi que l'astrologue John Humphreys et la femme rusée Ann Savadge.
Il s'agit d'un ouvrage unique qui attire l'attention sur la place souvent négligée des femmes dans la magie du XVIIe siècle, à la fois en tant que praticiennes (telles que les skryers et les femmes rusées) et en tant que clientes. Il souligne également le rôle vital et influent joué par les hommes et les femmes rusés dans la synthèse et la transmission des traditions magiques de la Grande-Bretagne médiévale au cours des siècles suivants, ainsi que leur volonté de conjurer un large éventail de créatures spirituelles pour obtenir des résultats pour leurs clients, y compris des anges, des démons, des fées et des morts.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)