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Last Ship to Proxima Centauri
M. Spock aurait probablement haussé un sourcil et déclaré cette pièce "fascinante".
LAST SHIP TO PROXIMA CENTAURI aborde les questions d'immigration, de race, de sexe, d'ethnicité, de génétique, de démographie, d'histoire, de politique et d'économie, pour n'en citer que quelques-unes, dans des combinaisons spatiales pour une comédie noire qui se déroule dans un futur peu attrayant. Il y a vraiment de quoi réfléchir dans cette œuvre très imaginative et parfois très mordante.
Le vaisseau en question est l'un des nombreux vaisseaux lancés dans une mission visant à sauver des milliers d'êtres humains d'une planète Terre devenue inhabitable. Des équipages tournants, qui sont par ailleurs suspendus dans une "stase" prolongeant la vie, prennent le relais au fil des millénaires. Après un retard inattendu, le dernier vaisseau reçoit un signal de la planète Proxima Centauri, et les deux membres d'équipage en service fêtent l'événement comme des fous.
Pas si vite. Dans la création de l'auteur Lam, lauréat du concours Clauder, les habitants actuels de la planète ont plusieurs questions plutôt délicates à poser avant que leur "comité" ne décide si les nouveaux arrivants seront les bienvenus. Par exemple, pourquoi ce vaisseau en provenance d'Amérique est-il peuplé essentiellement de Blancs privilégiés alors que le nouveau monde de Proxima Centauri est aux mains de personnes issues de milieux raciaux et ethniques plus diversifiés ?
Qui assume le rôle des "outsiders" dans ce nouveau monde ? Les tables planétaires ont été renversées. Mais le nouvel ordre sur Proxima est-il meilleur ? L'auteur tire sans relâche sur ces fils tandis que se déroule l'action d'un atterrissage brutal sur une planète lointaine".
Steve Feeny, Portland Press Herald.
"... LAST SHIP TO PROXIMA CENTAURI, le drame de science-fiction sombre et comique de Greg Lam. Lauréat du concours Clauder, il s'agit d'un spectacle pointu et très divertissant....
Comme toute bonne science-fiction, LAST SHIP offre un monde imaginaire d'inversions et d'alternatives culturelles, pour mieux nous permettre d'envisager notre propre réalité.
Dans le cas présent, Lam nous donne l'occasion de repenser la culture américaine en observant ce qui se passe lorsque des Euro-Américains blancs se présentent comme réfugiés dans une société qui n'a pas été colonisée par des Blancs, une société dont la mémoire historique de l'Amérique blanche comprend un peu de Frasier, mais beaucoup plus de violence colonialiste. LAST SHIP utilise les tropes classiques de la science-fiction pour poser des questions difficiles sur la race, l'éthique et la politique de l'immigration, l'héritage de l'hégémonie et la plasticité de la narration historique.....
Dans sa narration, Lam approfondit ces péripéties de genre avec sa riche construction du monde de la nouvelle planète, qui est multiculturelle... mais certainement pas utopique - un peu comme Hawaii sous le règne du président Mao.....
LAST SHIP TO PROXIMA CENTAURI s'inscrit dans la tradition de la science-fiction qui consiste à laisser la dernière frontière nous ramener, même si c'est de manière inconfortable, à notre propre maison, pour voir à quoi elle pourrait ressembler de loin et de l'extérieur".
Megan Grumbling, Portland Phoenix.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)