The Classical Body in Romantic Britain
Une rupture radicale et vivante avec les idées reçues sur l'art de la période romantique.
Pour beaucoup, le terme "néoclassicisme" est synonyme de discipline, d'ordre, de retenue et d'une certaine myopie. Laissant ce terme derrière lui, ce livre remet radicalement en question les idées reçues sur l'art produit entre la fin du XVIIIe siècle et le début de la période victorienne, en jetant une lumière nouvelle sur les appropriations du corps classique par les artistes britanniques. Il est le premier à mettre en avant les intersections de genre, de race et de classe dans les discussions sur le classicisme visuel britannique, mettant à nu les engagements tour à tour politisants et sensuels des artistes avec l'art gréco-romain. Plutôt que de s'appuyer exclusivement sur des études ultérieures, l'ouvrage prend le poète John Keats (1795-1821) comme cadre théorique. Délaissant le récit de l'"âge d'or", qui voit en J. M. W. Turner (1775-1851) l'apogée des réalisations artistiques de la période, l'ouvrage examine des artistes méconnus, tels que Henry Howard (1769-1847) et John Graham Lough (1798-1876). Il en résulte un nouvel aperçu d'œuvres sous-estimées de la peinture et de la sculpture britanniques.
Distribué pour le Paul Mellon Centre for Studies in British Art.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)