Note :
Les critiques de l'ouvrage « The Civil Contract of Photography » d'Ariella Azoulay soulignent ses arguments puissants et stimulants sur le rôle de la photographie dans la formation de la responsabilité et de l'engagement civiques. Le livre critique les points de vue antérieurs sur la photographie, en particulier ceux de Susan Sontag, et offre une nouvelle perspective sur la façon dont les spectateurs se rapportent aux images de la souffrance. Malgré ses points forts, certains critiques estiment que le livre est trop long et qu'il pourrait bénéficier d'une édition plus concise.
Avantages:⬤ Des concepts puissants et stimulants concernant la responsabilité de témoigner par le biais de la photographie.
⬤ Très lisible malgré sa longueur.
⬤ Il aborde de manière critique les points de vue antérieurs sur la photographie, en particulier ceux de Sontag.
⬤ Considéré comme utile à des fins académiques, telles que les dissertations.
⬤ Certains chapitres sont considérés comme longs et manquant de concentration, ce qui suggère que le livre pourrait être plus concis.
⬤ L'applicabilité de ses arguments à un éventail plus large de photographies est remise en question.
(basé sur 7 avis de lecteurs)
The Civil Contract of Photography
L'argument selon lequel tout le monde peut agir politiquement et résister par le biais de la photographie, même ceux dont la citoyenneté est déficiente ou inexistante.
Dans cet ouvrage passionnant, Ariella Azoulay reconsidère le statut politique et éthique de la photographie. Décrivant les relations de pouvoir qui soutiennent et rendent possibles les significations photographiques, Azoulay soutient que toute personne, même apatride, qui s'adresse à d'autres par le biais de photographies ou qui est adressée par des photographies peut devenir un membre de la citoyenneté de la photographie. Le contrat civil de la photographie permet à quiconque de poursuivre une action politique et une résistance par le biais de la photographie.
La photographie, insiste Azoulay, ne peut être comprise séparément des nombreuses catastrophes de l'histoire récente. Les arguments cruciaux de son livre concernent deux groupes dont la citoyenneté est déficiente ou inexistante : les Palestiniens non citoyens d'Israël et les femmes dans les sociétés occidentales. Azoulay analyse des photographies de presse israéliennes d'épisodes violents dans les territoires occupés et interprète diverses photographies de femmes, des célèbres images du photographe Eadweard Muybridge aux photographies de la prison d'Abu Ghraib. Azoulay pose la question suivante : dans quelles conditions juridiques, politiques ou culturelles devient-il possible de voir et de montrer le désastre qui frappe ceux qui ne peuvent prétendre qu'à une citoyenneté incomplète ou inexistante ?
S'appuyant sur des textes clés de l'histoire de la citoyenneté moderne, tels que la Déclaration des droits de l'homme, ainsi que sur des travaux pertinents de Giorgio Agamben, Jean-François Lyotard, Susan Sontag et Roland Barthes, Azoulay explore le champ visuel de la catastrophe, de l'injustice et de la souffrance à notre époque. Son livre est une lecture essentielle pour tous ceux qui cherchent à comprendre les désastres de l'histoire récente et les conséquences de la façon dont ces événements et leurs victimes ont été représentés.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)