Note :
Il n'y a actuellement aucun avis de lecteur. La note est basée sur 3 votes.
The Cultural and Economic Context of Maternal Infanticide: A Crying Baby and the Inability to Escape
Presque toutes les histoires d'infanticide maternel commencent par « le bébé n'arrêtait pas de pleurer ». Mais l'histoire ne se résume pas à de mauvaises mères ou à des mères souffrant de troubles mentaux qui agressent mortellement leur bébé.
Il s'agit de la difficulté d'être une bonne mère dans une société où l'on attend des femmes qu'elles élèvent leurs enfants pendant leur temps libre et avec leur petite monnaie. Cette attente est fondée sur une idéologie moderne de la maternité, qui se caractérise par des attentes sociales floues et écrasantes quant à ce que les bonnes mères sont censées être et faire, et qui suppose que les mères ont accès aux ressources économiques et au soutien nécessaires pour accomplir cette tâche monumentale. La lutte pour être une « bonne mère » est commune à toutes les mères et exige beaucoup plus de temps et de ressources que ce dont disposent la plupart d'entre elles.
Dans la société actuelle, presque toutes les mères doivent avoir un emploi rémunéré pour joindre les deux bouts. Leur travail occupe la majeure partie de leur journée et ne leur laisse que peu de temps pour répondre aux exigences de l'éducation des enfants. La ségrégation des emplois entre hommes et femmes et l'inégalité économique des femmes laissent les mères avec des chèques de paie insuffisants pour les soins à domicile, la garde des enfants et les soins de santé, et les laissent se débrouiller avec des produits de base tels que la nourriture, les couches et les médicaments.
Et elles sont impuissantes à changer leur situation. Pour certaines mères, comme celles dont il est question dans ce livre, la lutte les submerge et elles commettent un acte terrible, lourdement regretté, qui leur coûte la vie de leur enfant, leur famille, leur liberté et leur tranquillité d'esprit pour le reste de leur vie. Ce livre examine les conditions et les facteurs de stress sociaux, économiques et culturels dans lesquels les mères commettent des infanticides, et montre comment ces conditions affectent la capacité à répondre aux attentes de la société et à celles qu'elles perçoivent elles-mêmes comme étant de "bonnes" mères.
Lorsque les mères perçoivent qu'elles ne répondent pas à ces attentes, la probabilité de violence à l'égard du nourrisson augmente. Cet échec est le résultat d'inégalités culturelles et économiques qui s'inscrivent dans le contexte d'attentes de plus en plus anomiques et irréalistes en matière de maternage et d'une diminution du soutien social et des ressources économiques nécessaires à l'accomplissement du rôle identitaire de la mère.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)