The Cinema of Things: Globalization and the Posthuman Object
Ce livre explore les zones frontalières entre la vie et la non-vie telles qu'elles sont représentées dans le cinéma depuis la fin du XIXe siècle, lorsque la France était à la tête de l'industrie cinématographique mondiale, jusqu'aux premières décennies du XXIe siècle, lorsque les marchés cinématographiques mondiaux sont dominés par Hollywood. S'inspirant à la fois de l'Internet des objets et du Parlement des objets, The Cinema of Things examine les représentations cinématographiques des façons dont les êtres humains sont engagés de manière prosthétique dans la vie au-delà du soi à l'ère mondiale : par l'hyperconsommation, par les structures d'objectivation raciale et sexuelle qui réduisent les personnes désignées comme "autres+ ? à des objets de fascination, de gratification sexuelle, de guerre ou de travail, et par les technologies de l'information qui remplacent l'action humaine par l'encodage.
La culture de la consommation, caractéristique essentielle de la mondialisation, postule que nous devons nous compléter avec des marchandises sans lesquelles nous serions incomplets : mais ces prothèses, au lieu de nous améliorer, finissent par créer les insuffisances qu'elles étaient censées combler. Nous sommes engloutis par les objets, dans la mesure où nous devenons nous-mêmes des objets.
Dans le même temps, les objets, en particulier les objets technologiques, deviennent de plus en plus autonomes, assumant des rôles qui étaient autrefois l'apanage de l'agence humaine. Nous devenons les objets de la mondialisation et le cinéma représente cette transformation de manière imaginative, mais il nous offre également la possibilité de conserver notre humanité dans ce processus.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)