Note :
Ce livre explore en détail la vie d'Uwe Johnson, un auteur allemand de renom, au cours de ses dernières années dans l'estuaire de la Tamise, en mêlant son histoire au contexte historique de Sheerness. Il est loué pour son écriture élégante et ses réflexions perspicaces, mais critiqué pour sa minutie et son manque d'homogénéité.
Avantages:⬤ Écrit avec élégance et perspicacité
⬤ exploration approfondie de la vie d'Uwe Johnson
⬤ contexte historique fascinant
⬤ suscitant un intérêt accru pour l'œuvre de Johnson
⬤ perçu comme un bon rapport qualité/prix.
⬤ Presque trop complet, ce qui le rend difficile à classer
⬤ certains lecteurs le trouvent inégal, comparant l'expérience de lecture à une marche sur un sol irrégulier
⬤ l'accent inattendu mis sur l'histoire de Sheerness ne plaira peut-être pas à tout le monde.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
The Sea View Has Me Again: Uwe Johnson in Sheerness
L'histoire d'Uwe Johnson, l'un des plus grands et des plus influents écrivains allemands de l'après-guerre, et la façon dont il est venu vivre et travailler à Sheerness, dans le Kent, dans les années 1970.
Vers la fin de l'année 1974, un étranger arrive dans la petite ville de Sheerness, sur l'île de Sheppey, dans le Kent. On le trouve souvent assis au bar de la Napier Tavern, buvant de la bière blonde et fumant des Gauloises tout en feuilletant les pages du Kent Evening Post. "Charles" est le nom qu'il donne à ses nouvelles connaissances.
Mais cet immigrant inattendu est en fait Uwe Johnson, originaire de la province balte du Mecklembourg, en RDA, et déjà célèbre en tant qu'auteur principal d'une Allemagne divisée. Qu'est-ce qui l'a poussé à quitter Berlin-Ouest pour passer les neuf dernières années de sa vie à Sheerness, où il a finalement achevé son grand roman new-yorkais Anniversaires dans une maison surplombant les confins de l'estuaire de la Tamise ? Et que voulait-il dire en décelant une "utopie morale" dans une ville que d'autres, y compris ses amis inquiets, ne voyaient que comme un bidonville délabré sur une île abandonnée à la "désindustrialisation" et à un Liberty ship échoué plein de bombes non explosées ?
Patrick Wright, qui a lui-même abandonné le nord du Kent pour le Canada quelques mois avant l'arrivée de Johnson, retourne sur "l'île qui est tout le monde" pour découvrir l'histoire de la décennie anglaise de l'auteur est-allemand, et comprendre pourquoi ses écrits kentish, observés de près, continuent de parler avec une telle clairvoyance à l'ère du Brexit. Guidé dans ses rencontres et ses recherches par les indices laissés par Johnson dans ses propres "histoires d'îles", le livre se déroule dans les années 1970, lorsque le pétrole de la mer du Nord et l'adhésion à la Communauté économique européenne semblaient être le dernier espoir de la Grande-Bretagne en faillite. Il propose une version alternative de l'histoire britannique moderne : une histoire pour le présent, racontée à travers les paysages riches et hantés d'un banc de boue souvent renversé, avec pour principal témoin une brillante réponse allemande à Robinson Crusoé.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)