Note :
STALIN'S VENGEANCE de Nikolaï Tolstoï explore le rapatriement forcé des Cosaques après la Seconde Guerre mondiale, en analysant les implications morales et juridiques de cet événement historique. L'ouvrage soutient que le rapatriement constituait un crime de guerre et met en lumière les actions des autorités britanniques qui ont sciemment condamné de nombreuses personnes à la mort ou à la souffrance sous Staline.
Avantages:L'ouvrage est salué pour ses recherches approfondies et son récit captivant, qui mettent au jour une atrocité historique largement méconnue. L'accès de l'auteur aux archives soviétiques permet une documentation et une analyse approfondies des événements, ce qui en fait une contribution importante à la littérature historique. Les critiques apprécient la clarté avec laquelle Tolstoï présente des arguments juridiques et moraux complexes concernant les crimes de guerre.
Inconvénients:Certains lecteurs peuvent trouver la lourdeur des détails historiques et de l'analyse juridique décourageante ou trop complexe. Il semblerait également que le livre nécessite une connaissance préalable du contexte de la guerre froide et du droit international pour en apprécier toute la profondeur.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Stalin's Vengeance: The Final Truth about the Forced Return of Russians After World War II
En mai 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale touchait à sa fin en Europe, quelque 30 000 Cosaques russes se sont rendus aux forces britanniques en Autriche, pensant être épargnés par le rapatriement en Union soviétique. Le sort de ceux d'entre eux qui étaient citoyens soviétiques avait été scellé par l'accord de Yalta, signé par les dirigeants alliés quelques mois plus tôt.
Depuis lors, le mystère entoure la décision de la Grande-Bretagne d'inclure parmi les personnes renvoyées à Staline un nombre substantiel de Russes blancs, qui avaient fui leur pays après la révolution russe de 1917 et trouvé refuge dans divers pays européens. Ils n'avaient jamais été citoyens soviétiques et n'auraient pas dû être remis à Staline. Certains étaient d'éminents généraux tsaristes, sur la remise desquels les Soviétiques insistaient particulièrement.
Le général Charles Keightley, l'officier britannique responsable, a dissimulé la présence de Russes blancs à ses supérieurs, qui avaient donné des ordres répétés stipulant que seuls les ressortissants soviétiques devaient être livrés, et encore, seulement s'ils ne résistaient pas. Par une succession de manœuvres sournoises, Keightley livra secrètement les principaux commandants cosaques aux Soviétiques, tandis qu'une force d'une brutalité inégalée était employée pour livrer des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants cosaques à un destin effroyable.
Le rôle du futur Premier ministre britannique Harold Macmillan, dont les propres machinations sont ici passées au crible, a été particulièrement sinistre. Après la publication du dernier livre du comte Nikolaï Tolstoï sur le sujet en 1986, le gouvernement britannique a serré les rangs et, trois ans plus tard, un tribunal anglais a prononcé un jugement de 1 500 000 euros contre lui pour avoir prétendument diffamé le chef d'état-major britannique qui avait donné les ordres fatals. Depuis lors, cependant, le comte Tolstoï a progressivement acquis un ensemble dévastateur de preuves jusqu'alors non révélées, qui comblent les dernières lacunes de cette histoire tragique.
La plupart de ces documents proviennent d'archives soviétiques longtemps scellées, auxquelles Tolstoï a eu accès grâce à un décret spécial de l'ancien président russe Boris Eltsine. Ce qui s'est réellement passé au cours de ces événements troubles est aujourd'hui révélé pour la première fois.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)